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samedi, avril 27, 2024
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Période post-COVID : Andry Rajoelina propose l’effacement de la dette des pays vulnérables

Le président Andry Rajoelina a participé hier à la réunion de haut niveau par visioconférence dans le cadre de la 75è session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies, sur le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030 à l’ère de la Covid-19. Une réunion pendant laquelle le Chef de l’Etat s’est adressé aux Chefs d’Etat et de gouvernement, des représentants d’organisations internationales, du secteur privé et de la société civile, pour examiner les options politiques et stratégiques pour la période post-Covid à court terme, en vue de mobiliser les ressources financières pour atteindre les objectifs de développement durable à moyen terme, ainsi que de renforcer la résilience et la durabilité des pays et l’architecture financière mondiale à long terme. D’emblée, Andry Rajoelina a confirmé que l’impact du coronavirus sur Madagascar est considérable, notamment par les pertes de revenus engendrées par le confinement. Il a aussi mis en exergue les stratégies et les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire, à travers entre autres, la mise en route de la digitalisation du pays à travers la surveillance épidémiologique, la gestion des sites sanitaires et médicaux, et la gestion des aides sociales.

7 millions de traitements. Comme il fallait s’y attendre, le numéro Un d’Iavoloha a profité de cette intervention devant l’Assemblée générale des Nations-Unies par visioconférence pour attirer l’attention des dirigeants du monde entier par rapport au Tambavy CVO. Selon ses dires, l’Etat Malgache a distribué plus de 7 millions de traitements aux familles. « Cela nous a permis de limiter considérablement le taux d’infection de la population », a-t-il soutenu. Le président Andry Rajoelina a toutefois reconnu que la Grande île n’a pas été épargnée par rapport aux effets néfastes de cette crise sanitaire mondiale, sur les plans socioéconomiques. « Le choc du coronavirus a fait exploser le déficit et la dette des États. L’Afrique n’est malheureusement pas épargnée », estime-t-il. Il, c’est le numéro Un malgache qui attire l’attention sur la constatation à l’échelle mondiale d’un effondrement des PIB, des baisses brutales des revenus, des recettes fiscales, une augmentation du taux de chômage. « De nombreux pays se retrouvent en situation de cessation de paiement. La crise liée à la  Covid -19 plombe et immobilise le monde mais surtout les pays les plus fragiles et vulnérables dont Madagascar », affirme le Chef de l’Etat. Et lui de lancer au passage un appel à l’endroit de tous les dirigeants du monde entier afin de se tourner vers l’avenir et de trouver ensemble des solutions pour permettre aux pays en voies de développement de se relever de cette crise.

Coordination des dépenses. Comme solution, Andry Rajoelina propose l’effacement de la dette en faveur des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie, et plaide pour un renforcement de l’accès aux financements concessionnels pour permettre à ces pays d’avancer rapidement leurs objectifs de développement. Il lance ainsi un appel à l’adoption d’une initiative universelle multilatérale sous la forme d’un agenda globale d’urgence post-Covid-19, placé sous la bannière des Nations Unies et dans le cadre de l’agenda 2030. En effet, le Chef de l’Etat estime que seule une initiative de cette ampleur permettra de répondre aux défis actuels et futurs. « Cette initiative permettrait de soutenir ces pays par une meilleure coordination des dépenses sanitaires à l’échelle mondiale  mais aussi  par la mise à disposition d’instruments financiers conséquents pour assurer la relance économique ». Et lui de proposer dans la foulée qu’ « en cette période de crise, nous attendons plus que jamais de notre organisation l’ONU, qu’elle accompagne ses États membres en adoptant ses réponses et ses actions aux contextes nationaux et régionaux ». « La solidarité internationale est plus que jamais primordiale pour permettre au monde et aux Etats de se relever », a-t-il conclu. Face à la Covid-19, cette 75è session de l’Assemblée générale de l’ONU s’est déroulée sous un contexte inédit. Toutes les interventions, ou enfin presque, ont été axées sur cette pandémie mondiale. Il convient de noter aussi la déception de certains observateurs nationaux qui ont espérer que le Chef de l’Etat évoquerait  la question des Îles Eparses.

Davis R

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