Lentement mais peut-être sûrement les préparatifs pour l’organisation du championnat du monde de pétanque en triplette hommes se mettent en place. Les tâches ont été réparties entre les différents acteurs, sans doute pour mieux évaluer les efforts à fournir par tout un chacun.
Le comité d’organisation du championnat du monde de pétanque du 1er au 4 décembre prochain est maintenant en place. Présidé par le Dr Heriniaina Andriambelosoa, il comprend aussi le Général Razafindrabesa chargé des logistiques, mais aussi de Danis Goulzaraly qui s’occupe des finances.
Recommandation d’Azema. Un trio bien connu du milieu en fait et qui est bien capable d’offrir un sommet mondial digne de ce nom. Mais comme on n’est jamais assez prudent, l’Etat malgache en accord avec la Fédération Internationale de Pétanque et des Jeux Provinciaux qui a imposé son délégué en la personne de Jean Luc Razafindrabe, le propre frère d’Alain Razafindrabe, le Directeur de Synergy Communication également présent dans ce lot sur « recommandation » du président de la Fédération Internationale, Claude Azema.
Des conditionnalités qui ont été sans doute à l’origine du choix de Madagascar qui prend ainsi de court la Malaisie, elle aussi candidate pour l’organisation de ce sommet 2016 en remplacement de Tahiti qui, pour les raisons qu’on connaît, de santé évidemment, a été dessaisie de l’affaire.
Critiques. Du coup, on a eu droit à un Comité de pilotage cosmopolite avec deux hommes du ministère des Sports, les deux directeurs généraux, Jean Claude (Sport) et Eric Rakotoarimanga (Tafita), le Directeur de Cabinet de la CUA, Jean Pierre Rakotoarivony, le président de la Fédération de pétanque en l’occurrence Béryl Razafindraniony, Hasina Rabezandrina du Comité National d’Orientation de la Francophonie, sans oublier Anita Rakotomalala dont la seule présence signifie qu’Orange Madagascar est bel et bien partenaire de l’événement.
En tout cas ce comité est chargé d’étudier la faisabilité du projet conçu par le comité d’organisation tandis que Synergy Communication, à la fois juge et partie voire patron par le truchement de Claude Azema se chargera de la réalisation et de l’organisation des animations aux côtés du Comité Technique de la Francophonie sans doute pour donner plus de poids aux décisions qui ne manqueront pas d’essuyer des critiques dans la mesure où le recours à un financement de l’Etat nécessite normalement un appel d’offres pour faire partie des prestataires. C’est tout aussi simple que cela. Pour plus de …synergie !
Clément RABARY