
Seulement 20 blocs pétroliers sur les 200 existants à Madagascar font l’objet de recherche et d’exploration. Des appels d’offres pour 40 blocs pétroliers en zone marine devront être lancés, cette année.
40 compagnies pétrolières ayant déjà travaillé avec l’Etat Malgache, représenté par l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques), ont réalisé 300 forages pour la recherche de pétrole et de gaz. Ces réalisations restent moindres, par rapport aux potentialités de Madagascar, en termes de ressources stratégiques. En effet, les recherches de ressources pétrolières dans la Grande Ile se font actuellement sur 20 blocs pétroliers, alors que le pays en dispose au total de 200. D’après les informations publiées par les responsables auprès de l’OMNIS, plusieurs compagnies sont actuellement sur le point de se préparer à la phase d’exploitation de pétrole. « 15 compagnies pétrolières travaillent actuellement avec l’OMNIS dans le cadre de contrats de partage de production, dont 3 contrats concernent des zones marines et 12 des zones terrestres. Outre ces partenariats en cours, nous avons également une politique à long terme qui consiste à intensifier les activités d’exploration et d’exploitation. Sur le bassin de Morondava, 40 blocs pétroliers inexplorés sont encore disponibles. Des appels d’offres seront lancés pour trouver les bons investisseurs », ont-ils indiqué.
Réglementations. Les potentialités de Madagascar, en ressources minérales, sont déjà très connues par les investisseurs étrangers. La plupart de ces derniers ont d’ailleurs manifesté leur volonté d’investir dans la Grande-île. Mais ces investissements étrangers ne peuvent se faire qu’après la sortie des nouveaux Codes minier et pétrolier. Pour le Ministère de tutelle, l’objectif de l’amélioration des réglementations consiste à générer des ressources par l’exploitation rationnelle de ressources stratégiques au bénéfice du pays, de la population et des régions concernés. Pour le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilay Ying Vah, il faut des projets d’exploitation au bénéfice du peuple malgache. « Pour cela, il faut considérer l’aspect concernant l’environnement, le social, et surtout les avantages pour les générations futures, car on parle de ressources non renouvelables ». A noter qu’aujourd’hui, l’exploitation d’huile lourde de Tsimiroro est le plus avancé, parmi les projets d’exploitations pétrolières. Certes, un essor économique est escompté du secteur des mines et du pétrole, dès la sortie des nouveaux Codes et les lancements des appels d’offres. Concocté depuis déjà plusieurs années, le nouveau Code minier et le nouveau Code pétrolier sont attendus de pied ferme, par les opérateurs et les investisseurs étrangers.
Antsa R.