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jeudi, avril 18, 2024
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Plan d’urgence social : La grogne grandissante des chauffeurs de taxis

La distribution des vivres aux chauffeurs de taxi, chauffeurs et receveurs de taxi-be à Antananarivo est suspendue par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Dans un communiqué en date du 1er avril 2020, appuyé par une publication du maire Naina Andriantsitohaina sur les réseaux sociaux le même jour, la CUA a annoncé aux administrés la suspension « pour des raisons techniques » des séances de distribution de ces vivres sur le parvis de l’Hôtel de Ville Analakely. Une aide entrant dans le cadre du plan d’urgence Social, face à l’obligation d’arrêt des activités dans certains secteurs, dont le transport urbain, pour cause d’épidémie de COVID-19. « La direction des Transports et de la mobilité urbaine est complètement désorganisée et c’est nous qui en subissons les conséquences », se plaint Clémence Raharinirina, présidente de l’association des taxis dans la ville d’Antananarivo (FTAR). Les chauffeurs de taxis sont en effet nombreux à se plaindre de ne pas avoir pu recevoir ces aides alors que d’autres sont déjà revenus plusieurs fois. Les séances de distribution ont été organisées de manière à ne servir que les chauffeurs de taxis ayant reçu un SMS, les invitant à venir à l’Hôtel de Ville. « Le hic, c’est que certains reçoivent un SMS plusieurs fois, à des jours différents, alors que d’autres n’en ont jamais reçu. Ce n’est pas étonnant si des chauffeurs de taxis sont venus même sans avoir reçu de SMS, espérant peut-être être reçus, mais ils sont rentrés bredouille », se désole un chauffeur de taxi. La grogne commence à prendre de l’ampleur au sein du FTAR, dénonçant frontalement l’organisation établie par la direction en charge des transports au sein de la CUA. La liste des bénéficiaires semble être à l’origine de la cacophonie générale à Analakely du 31 mars dernier. 

De leur côté, les chauffeurs de taxis, membres du FTAR ou non, proposent une distribution suivant les numéros des licences taxi. « Cela permettra de servir tous les taxis, sans confusion ni omission. On peut organiser les distributions par vagues de 500 par exemple, ou selon le rythme soutenu par les personnes en charge de la distribution. Il suffirait alors d’attendre son tour, et tout le monde sera servi », avancent-ils. En attendant, les chauffeurs de taxi prennent leur mal en patience, espérant une reprise rapide des séances de distribution. 

Hanitra R.

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