Réflexion sur les illusions de la toute-puissance
Il est dans la nature du pouvoir de séduire par ses promesses, d’aveugler par ses lumières, et de trahir ceux qui s’y croient à l’abri. Dans notre pays, l’histoire récente comme lointaine nous enseigne, avec une régularité tragique, que l’ascension fulgurante s’accompagne souvent d’une perte de lucidité. Plus la marche est rapide, plus l’élan devient dangereux. Et plus la hauteur est grande, plus la chute est brutale.
Nombreux sont ceux qui, grisés par le vertige des sommets, se sont crus invincibles. Ils ont oublié que le pouvoir n’est qu’un prêt temporaire que les circonstances accordent — et que la sagesse exige de manier avec prudence humilité et conscience du réel. Mais trop souvent, l’arrogance prend le pas sur la mesure, les courtisans remplacent les vrais conseillers, et les mauvais compagnons deviennent les architectes de la chute.
Le plus tragique, c’est que cette histoire se répète, comme un cycle sans fin. Les visages changent, mais les mécanismes restent. On oublie que la loyauté d’apparat se dissout à la première secousse, que les alliances de circonstance se retournent avec la vitesse d’une rumeur. L’homme fort d’hier devient le bouc émissaire d’aujourd’hui. Et ceux qui applaudissaient hier les discours grandiloquents sont les premiers à détourner le regard quand le vent tourne.
Il serait temps, peut-être, de méditer sur cette loi immuable : la puissance n’est jamais qu’un mirage si elle n’est pas fondée sur la justice, l’écoute, et le service. Car dans le silence des palais comme dans les murmures des marchés, chacun sait que l’orgueil est toujours le prélude à la chute.
Et si demain devait renaître un nouveau souffle politique, il ne pourra s’installer durablement que sur la lucidité, le courage moral et la mémoire des erreurs passées. Sans cela, les crocodiles continueront de se manger entre eux… pendant que le peuple, lui, reste à jeun.
Fred
L’histoire est elle, pour le pays, un éternel recommencement ? alors que beaucoup de choses évoluent.
En tout état de cause, force est de reconnaître en toute simplicité, que
beaucoup de leçons restent à apprendre.
Souhaiter une chute vs Réussir un challenge semble être à l’affiche en dépit
de la cinquantaine d’années révolues.
Chacun des citoyens disposant d’un jeton
de participation. C’est l’équation à plusieurs inconnus.
C’est bien pour cela qu’ils s’accrochent tous à leurs fauteuils à la manière d’une moule!
Mais en fin de compte , qui gagne le plus à instaurer ces régimes d’enfants pourris gâtés??? Les indignes représentants, simples personnes de paille, ou une caste de parvenus, voir d’arrivistes, se délectant du malheur qu’ils octroient aux autres en toute impunité?
Par contre ils ont toujours besoin de médiatiser leurs humanisme de plateau….Il n’y a que sous les sunlight des projecteurs qu’ils paraissent brillant!
Et malgré les nombreux crimes et délits dans lesquels ils barbottent depuis des décennies, ils sont toujours nominés, mais jamais sanctionnés!
C’est toujours pus facile de se moquer de ceux qui tombent pour protéger la meute, plutôt que d’adopter profil bas…
Enfin bon, heureusement qu’il y a le journalisme pour nous faire rire de situations aseptisées et incompréhensible pour de simple lecteurs.