Accouchement difficile. C’est le cas du processus de mise en place du Pôle anti-corruption pour le compte de la Province d’Antananarivo. Prévu être opérationnel vers la fin du mois de décembre 2017, en tout cas, c’est ce qu’a toujours déclaré le Directeur général du Bureau Indépendant Anti-Corruption Jean Louis Andriamifidy, cette nouvelle structure tarde à être mise sur pied. Pour cause, les magistrats n’affichent aucun enthousiasme pour y intégrer. Le quatrième report de l’appel à candidature lancé par le comité de recrutement composé de représentants du Ministère de la Justice, du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), du Bureau Indépendant Anti-Corruption (Bianco), du Service des renseignements financiers (Samifin) et de la Société civile n’était pas suffisant pour trouver les membres manquants. A entendre les explications d’un haut responsable au niveau du Bianco, le Pole anti-corruption ne sera peut-être pas opérationnel avant le mois de mars. Et lui de rappeler qu’après la sélection des dossiers, les candidats présélectionnés passeront encore l’étape de l’entretien et de l’enquête de moralité. Les membres du Pôle anti-corruption suivront ensuite une formation avant leur prise de fonction officielle.
Davis R