- Publicité -
mercredi, juin 18, 2025
AccueilSociétéPollution de l’air domestique : Des dangers méconnus du grand public

Pollution de l’air domestique : Des dangers méconnus du grand public

Une manifestation de la pollution dans les grandes villes du pays.

Pollution de l’air domestique, de l’air ambiant extérieur et de l’eau, des points importants traités lors de l’atelier de validation du Plan d’action sur la santé et la pollution à l’hôtel Le Louvre hier.

Comment gérer l’air domestique dans un pays comme Madagascar où 90% des ménages utilisent le charbon de bois ? Une question soulevée hier lors de l’atelier de validation du Plan d’action sur la santé et la pollution à l’hôtel Le Louvre hier. Une question qui est légitime d’autant plus que beaucoup de Malgaches souffrent de maladies liées à la pollution de l’air. Des maladies respiratoires dont les origines ne sont pas forcément assimilées à la pollution de l’air domestique. « Une pollution qui nuirait grandement à la santé des Malgaches et qui n’est pas soulevée par les acteurs de la santé publique » a-t-on affirmé lors de l’atelier. L’évènement a également permis de savoir que le pays – qui se lance dans le développement de divers secteurs de développement qui déploient d’énormes budgets pour – n’alloue pas du tout de crédit pour la gestion des pollutions engendrées par les secteurs développés. « Nous ne prenons pas souvent en compte les pollutions provoquées par les secteurs de développement que nous voulons tant développer. Et c’est problématique parce que les pollutions en question freinent le développement tant prôné » a lancé Marthe Delphine Rahelimalala chef de service de la gestion des pollutions au ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts.

Inexistantes. L’atelier – qui a vu la participation de représentants de neuf secteurs d’activités – a également permis de savoir que Madagascar ne dispose pas d’informations relatives aux pollutions, aux sites contaminées par des pollutions chimiques, des conséquences desdites pollutions et encore moins des statistiques des personnes souffrant de maladies à cause d’elles. Une importante lacune qui constitue des obstacles au développement. Mais qui ne permet pas aux décideurs de prendre des mesures et dispositions adéquates face à telle ou telle situation. Des lacunes handicapantes qui pourraient toutefois être résolues si on pouvait mieux gérer les pollutions. Une gestion qui nécessite toutefois du temps, des fonds colossaux, des infrastructures et des compétences humaines. Encore faudrait-il que la gestion des pollutions soient inscrite dans la liste des priorités des dirigeants.

José Belalahy

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici