- Publicité SW45 -
vendredi, avril 19, 2024
AccueilEconomiePPN : Le MICC réduit les intermédiaires pour maîtriser les prix du riz...

PPN : Le MICC réduit les intermédiaires pour maîtriser les prix du riz local

Le ministre Edgard Razafindravahy et son équipe lors de la descente à Imerintsiatosika

Déterminé. L’Etat continue de mettre en place les dispositifs permettant une meilleure gestion du circuit de distribution du riz local afin de mieux maîtriser les prix.

Le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy  et son équipe ont effectué samedi dernier une descente sur terrain à Imerintsiatosika, une des localités de décortiquerie du riz destiné aux marchés de la capitale.

Satisfaction

Clément Razafiarison, président du Conseil d’Administration de l’association Manova Tantsaha n’a pas caché sa satisfaction pour cette visite du ministre de l’Industrialisation du Commerce et de la Consommation.  « Cela prouve la volonté du gouvernement d’aider au mieux les paysans producteurs » a –t-il lancé. Effectivement, pour ne pas pénaliser les agriculteurs qui constituent encore la grande majorité de la population, le gouvernement a décidé de ne pas intervenir dans la fixation des prix aux producteurs pour leur laisser l’opportunité de tirer profit de leurs activités. Mais pour ne pas pénaliser les consommateurs, le MICC a  décidé d’assainir le circuit de distribution. Le nouveau système imaginé et expérimenté à Imerintsiatosika implique la SPM qui sera autorisé à acheter du riz blanc auprès des grossistes qui, eux-mêmes ont acheté après des décortiquerie. Un système qui a le mérite de réduire les intermédiaires puisque, depuis les producteurs, le paddy passe par les décortiqueries, puis par les grossistes avant de passer à la SPM qui approvisionne par la suite les épiceries.

Bonne option

Ainsi, si le paddy est vendu à 1.500 ariary auprès des producteurs, le prix final  du riz local décortiqué aux consommateurs ne doit pas dépasser les 2.900 ariary grâce à cette réduction du nombre des intermédiaires. Pour débuter l’opération, la SPM a acheté directement 25 tonnes de riz décortiqué à Imerintsiatosika. Mais l’objectif durant ce mois d’avril, pour la SPM, est d’acheter 60 à 100 tonnes de riz par semaine auprès des  grossistes pour  approvisionner directement les détaillants. « Notre objectif est avant tout de protéger les paysans producteurs, de préserver également les consommateurs, tout en permettant aux opérateurs de faire correctement leur travail » a déclaré le ministre Edgard Razafindravahy à Imerintsiatosika.  Sur ce point d’ailleurs, le MICC, à travers le programme ODOF dotera les districts d’unités de décortiquerie. Notons que cette opération de réduction des intermédiaires sera dupliquée dans d’autres localités. Une bonne option en ce début de campagne de collecte.

R.Edmond.

- Publicité -
- Publicité -
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

  1. LE PREMIUM RIZ MALGACHE ET LE MARCHÉ ÉCONOMIQUE COMMUN AFRICAIN

    Le prix des denrées alimentaires augmente partout dans le monde. Pire, avec un marché local malgache très peuplé mais sans grand pouvoir d’achat, le prix peut s’avérer plus élevé ici qu’ailleurs. Par contre, Madagascar étant l’un des principaux producteurs de riz du continent, pourquoi ne pas exporter sur le continent la production agricole locale avec du riz de qualité supérieure ? Il est beaucoup moins cher de vendre des produits dans les États voisins plutôt que d’emprunter la longue route et coûteuse vers l’étranger. L’ Afrique est une grande consommatrice du riz, une nourriture de base dans chaque foyer; alors, pourquoi ne faisons-nous pas le commerce entre nous ? Comme c’est bizarre. Cette question on se la pose dans chaque déplacement à travers le continent. L’intra-marché et échanges commerciaux entre pays voisins est quelque chose d’une grande importance.

    Un marché économique unique Africain est essentiel pour le progrès du continent. Ça permettra Madagascar d’écouler ses produits riziers de trés bonne qualité. Mais les États africains doivent raffiner les notion du business car le monde fonctionne avec les pricipes du business. Avec le projet de marché commun à venir (African Continental Free Trade Area) les connaissances fondamentales de l’Afrique sur les affaires commerciaux seront vitales. Ceux qui sont dans ce domaine ici comprennent la magnitude de la chose.

    Avec 54 pays et une population avoisinant les 4 milliards d’habitants, ce marché commun serait le plus grand du monde. Mais sans infrastructures adéquates et mesures commerciales bien pensées, le rêve ne peut se réaliser. Cependant, voyons grand et gardons espoir. Le premium riz malgache peut faire une grande différence. Un rêve plutôt qu’une réalité ? Oui, il faut se permettre de rêver: car les grandes réalisations naissent d’un rêve.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici