L’Italo-Suisse Gianni Infantino est élu à la tête de la FIFA en déjouant tous les pronostics qui voyaient le Cheick Salman, le candidat de l’Asie et de l’Afrique, l’emporter.
De la continuité dans le changement donc, car on voit mal le numéro 2 de Platini opter pour des réformes capitales et bouleverser les bonnes vieilles habitudes qui ont réussi, n’en déplaise à la justice autant suisse qu’américaine, à l’UEFA. Si on devait changer une équipe qui a…gagné, il sera encore plus difficile de vouloir changer un président démocratiquement élu.
On ne pense pas que ceux qui s’acharnent à poursuivre ceux qui ont mal agi au sein de la FIFA puissent de nouveau s’en prendre à Gianni Infantino, car si sa candidature a pu passer c’est bien parce qu’il est clean. Point barre.
Cette victoire montre en tout cas que l’élection du nouveau président de la FIFA n’avait rien de mathématique avec en filigrane un volte-face de dernière minute qui dépend des affinités et non des consignes de vote. Sur le papier en effet et avec le soutien annoncé de la Confédération Africaine de Football visiblement différentes des fédérations africaines, on aurait du voir le Cheick Salman, mais cela n’avait pas été le cas.
On ne va pas jusqu’à demander à Ahmad pour qui il a voté, mais on peut dire que l’arrivée d’Infantino sert les intérêts du football malgache. L’homme qui a été déjà au siège de la FMF, à Isoraka, connaît nos besoins et cerise sur le gâteau, il est très ami avec le président Ahmad. Vous parlez d’un double avantage ?
Clément RABARY
