Le vide juridique qui entoure la pré-campagne est mis à profit par certains partis politiques qui ont l’intention de participer aux prochaines échéances électorales. En effet, aucune disposition légale ne régit et n’interdit la pré-campagne. Parmi les formations politiques figurent notamment le Hvm, Tim, Arema et dans une moindre mesure le Psd. Concernant le parti au pouvoir, le Président Hery Rajaonarimampianina sillonne le pays en procédant à de différentes inaugurations. Les membres du gouvernement en font également autant en contactant ou en sensibilisant notamment les élus locaux pour être acquis à leur cause. Toujours est-il que le chef de l’Etat s’est beaucoup investi dans les régions où il a obtenu le maximum de voix, lors des dernières élections présidentielles. Soit, préparer la candidature du président Hery Rajaonarimampianina en vue de sa réélection en 2018, harmoniser un plan d’action pour un renouveau du parti HVM.
Préparer. Quant à l’ancien président Marc Ravalomanana, il l’a clamé haut et fort qu’il sera candidat à la présidentielle de 2018. C’était lors de la rencontre du président national du TIM avec ses partisans, le 2 juillet dernier, au « Foibe Fiofanana Kristianina » (Fofikri) Ilafy. Une confirmation de ce qu’il a déjà dit auparavant. Cette rencontre aura également pour but de faire savoir aux militants TIM de se préparer davantage à l’élection présidentielle de 2018. Ce parti rêve ainsi d’un come-back du fondateur de l’empire Tiko.
Prétendants. Dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire de l’Arema, ce parti compte tenir des expositions dans les 22 régions du pays. Il va aussi en profiter pour redynamiser ce parti et partant, préparer l’élection présidentielle de 2018. Quant au PSD, il ne cache pas son intention d’être parmi les prétendants à la Magistrature suprême. A voir ces différentes ambitions, l’année qui pointe son nez sera celle de la campagne avant la lettre.
Dominique R.