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dimanche, mai 19, 2024
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Présidentielles en RDC : un schéma qui n’est pas nouveau

Après l’élection présidentielle malgache du 16 novembre 2023, c’est vers celle qui a eu lieu en RDC que les médias internationaux se sont intéressés. Le scrutin malgache a été validé par la communauté internationale et on ne sait pas si celui du 20 décembre en RDC prendra le même chemin. Mais les résultats provisoires donnent une victoire confortable au président sortant Félix Tshisekedi avec un score de 73,34% et un taux de participation qui s’élève à 43,23%. Les partisans de ce dernier ne doutent pas un seul instant que la cour constitutionnelle confirmera ces chiffres et que Fatshi comme le surnomment les militants de son parti prêtera serment le 20 janvier prochain.

Présidentielles en RDC : un schéma qui n’est pas nouveau

La délégation des observateurs de l’Union africaine conduite par l’ancien président malgache Hery Rajaonarimampianina a rendu un rapport circonstancié à l’issue de ce scrutin. Il a fait de nombreuses observations sur son déroulement, mais il n’a émis aucune véritable critique. Et pourtant, la CENI et la cour constitutionnelle de la RDC sont mises en cause par un certain nombre de candidats qui ont participé à l’élection présidentielle. C’est le cas notamment du milliardaire Moïse Katumbi qui arrive second à l’élection avec 18,08% des suffrages et de l’opposant Martin Fayulu crédité de 5,3% des votes. Les opérations électorales, disent-ils, ont été entachées de nombreuses irrégularités. Ils parlent notamment de problèmes logistiques qui ont poussé la commission électorale à ouvrir des bureaux de vote dans de nombreuses circonscriptions plusieurs jours après le 20 décembre. Des opposants ont dénoncé de nombreuses fraudes électorales et ont appelé à manifester. Mais les protestataires ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes. Le vice-premier ministre chargé de l’intérieur les a invités pour la circonstance à user des voies légales s’ils souhaitaient faire un recours. Les chefs de file de l’opposition appellent leurs compatriotes à ne pas accepter les résultats de l’élection et réclament l’organisation d’un nouveau scrutin. C’est un schéma qui n’est pas nouveau et qui semble se répéter à chaque fois.

Patrice RABE

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