Des acteurs formels opérant dans la chaîne de valeur riz se sont réunis pour la première fois hier à Anosy. Il s’agit notamment des ministres en charge du Commerce et de l’Agriculture, du directeur général des Impôts, des représentants des grossistes et des commerçants détaillants de produits de première nécessité ainsi que ceux des associations défendant les droits des consommateurs. Des structures de prix présentées par le MICA indiquent que le prix du riz import aux consommateurs doit être révisé à la baisse à 1 750Ar/kg. Les marges des grossistes et des détaillants devront être fixées respectivement à 1 000 Ar/sac de 50kg et 5 000 Ar/sac. En outre, le prix du sac du riz importé devrait être à 77 500Ar arrivé au port de Toamasina. Il s’affichera respectivement à 82 500Ar au niveau des grossistes et 87 500Ar au niveau des détaillants, après simulation. Cependant, les importateurs déplorent qu’ils enregistrent des pertes s’ils ne vendent pas à plus de 80 000Ar/sac. Les commerçants évoquent également les charges fiscales et les coûts de transport qui pèsent lourdement sur le prix du riz tandis que les défenseurs des droits des consommateurs réclament encore une baisse de prix de riz compte tenu de l’effritement du pouvoir d’achat de la population. Il n’y a pas eu ainsi d’accord entre l’Etat et ces acteurs formels hier mais les négociations se poursuivent afin de parvenir à un consensus. Concernant le prix du riz local, il est estimé à 2400 Ar/kg auprès des consommateurs. Le nombre élevé d’intermédiaires et de spéculateurs dans cette chaîne de valeur est également dénoncé.
Navalona R.