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dimanche, avril 28, 2024
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Problèmes sociaux : Le FFKM interpelle le pouvoir

Les quatre chefs d’église du FFKM étaient présents pendant trois jours à Mananjary.

Les chefs d’église ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la réalité socio-économique dans le pays.

Le Conseil Œcuménique des Eglises Chrétiennes de Madagascar (FFKM) a tenu pendant trois jours à Mananjary, du 29 novembre au 1er décembre, la 42e réunion de son comité central. La rencontre a vu la participation des quatre chefs d’église dont Dr Rakotonirina Davida (FLM), Dr Irako Ammi Andriamahazosoa (FJKM), Mgr Samoela  Jaona Ranarivelo (EEM) et Mgr Odon Arsène Razanakolona (ECAR). Dans sa déclaration finale, le FFKM interpelle le pouvoir en place sur les problèmes socio-économiques auxquels sont quotidiennement confrontés les Malgaches. Les quatre chefs d’église demandent ainsi aux dirigeants d’établir un chronogramme pour la résolution de ces problèmes. « Le vœu exprimé par le FFKM lors de la 41e réunion de son comité central tenu à Tsiroanomandidy n’est pas encore exaucé. L’église semble prêcher dans le désert. », déplore la déclaration du Conseil des églises chrétiennes. Par ailleurs, le FFKM réitère sa détermination à lutter contre toute forme d’impunité et d’instrumentalisation du peuple à des fins uniquement électoralistes. Les quatre chefs d’église dénoncent également dans leur déclaration le fait que la corruption continue de sévir dans la société malgache.

Présidence tournante. Le FFKM a été présidé pendant l’année 2019 par le Dr Irako Ammi Andriamahazosoa de la FJKM. Dans quelques jours et suivant le système de la présidence tournante, ce dernier passera le flambeau au Dr Rakotonirina Davida de l’église luthérienne. Visiblement, les Chefs d’église du FFKM essaient toujours de se poser en « raiamandreny » dans la société. Quant au Conseil œcuménique des églises chrétiennes, il a toujours joué son rôle dans la résolution des crises politiques à Madagascar. Son intervention avait conduit en 1991 à la signature de la fameuse Convention du 31 octobre. Mais, ces dernières années, il semble que ces « raiamandreny am-panahy » ne sont plus écoutés. D’autres structures ont été mises en place, pour ne citer que le CFM (Conseil du Fampihavanana Malagasy). La mise en place de ce dernier est prévue par la Constitution, mais son utilité et son efficacité divisent l’opinion. A noter que le CFM tient depuis hier, à Ampefiloha, sa quatrième session ordinaire de cette année 2019. Son vice-président Jean a profité de la cérémonie d’ouverture de cette session pour lancer un appel au calme et à l’apaisement en attendant la proclamation des résultats officiels des Communales du 27 novembre dernier.

  1. Eugène
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