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mercredi, juin 25, 2025
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Processus électoral : Ultime manœuvre de torpillage

Les décisions du Conseil d’Etat font jurisprudence.

Lors de la conférence de presse qu’elle a tenue dernièrement au Motel de Tana, l’association qui se réclame de l’ONG Green Cross Madagascar réclame la dissolution du gouvernement, de la CENI et de la HCC.

En somme, c’est le trépied chargé du processus électoral qui est remis en question par cette ONG censée œuvrer dans l’environnement, mais dont la revendication est d’ordre politique. Elle a été rejointe hier au Colbert par d’autres entités, en l’occurrence Madagasikara Afaka, ATAFA et Madagasikara Velona Indray, qui estiment qu’ « un danger plane sur le pays à cause du forcing dans la tenue des élections ». Ce cartel d’associations est contre le scrutin du 7 novembre prochain, prenant ainsi le relais de Tabera Randriamanantsoa et consorts, qui avaient attaqué le décret de convocation des électeurs devant le Conseil d’Etat, lui-même s’étant déclaré incompétent après avoir renvoyé l’affaire à deux reprises.

Ultimatum. L’ONG Green Cross aurait saisi à son tour le Conseil d’Etat pour demander la suspension et l’annulation du décret portant nomination du Premier ministre. On se souvient qu’en juin dernier, Hanitra Razafimanantsoa avait également déposé un recours en annulation de la nomination des membres du gouvernement, mais il a été rejeté par le Conseil d’Etat, dont les décisions font jurisprudence. C’est dire que la requête introduite par l’ONG susnommée a peu de chances d’obtenir gain de cause, s’agissant ici d’un acte de gouvernement qui bénéficie de l’immunité juridictionnelle, c’est-à-dire inattaquable devant la Justice. Toutes les voies de droit étant épuisées, le groupement d’associations a adopté hier une démarche extrajudiciaire en donnant « 12 heures aux dirigeants pour prendre leurs responsabilités », tout en dégageant en revanche les leurs, après l’expiration de cet ultimatum. C’est en fait une ultime manœuvre de torpillage du processus électoral de la part de ces groupuscules qui veulent jouer un mauvais tour au scrutin du 7 novembre 2018. Au risque de mettre le pays au ban de la communauté internationale qui s’est investie et a investi pour l’élection présidentielle.

R. O

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