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dimanche, avril 28, 2024
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Produits d’export : 200 km de routes et de pistes à réhabiliter pour préparer la campagne

Des engins sont déjà mobilisés pour réhabiliter les routes et les pistes rurales.

Le coût de transport des produits d’export dont entre autres le litchi, le « black eyes » et le haricot est trop élevé en raison de la grande difficulté d’accès au départ des sites de production ou de points de collecte jusqu’à la sortie vers les routes nationales. Ce qui rend nos produits non compétitifs sur le marché international.

La Plateforme de Concertation de la filière litchi s’engage à maintenir l’image de ce fruit de Madagascar sur le marché international. « L’an dernier, la cote du litchi malgache a augmenté comparé aux années précédentes. Nous avons pu écouler du fruit bien mâture, de meilleur goût et de grand calibre. Nous, les exportateurs membres de ce groupement, comptons garder cette image de la GrandeIle en réhabilitant et en aménageant des pistes rurales desservant les points de collecte de litchi pour préparer la prochaine campagne de collecte cette année. D’autres produits destinés à l’exportation ont subi le même problème lié au transport. C’est pourquoi, nous prévoyons de réhabiliter en tout 200km de routes et de pistes rurales au niveau des sites de production éparpillés dans tout Madagascar », a expliqué Faly Rasamimanana, le président de cette Plateforme de Concertation de la Filière litchi, qui plus est, le directeur général de la société Faly Export.

Implication des opérateurs. Mais en parlant du litchi en particulier, « il faut augmenter le nombre de points de collecte de ce fruit dans les régions d’Atsinanana et d’Analanjirofo afin de mieux trier les fruits de bonne qualité et de grand calibre sinon ce sera les tout-venants composés de fruits immatures et de petites tailles qui seront transportés par les collecteurs et expédiés vers l’extérieur », a-t-il poursuivi. Le président de la plateforme veut montrer l’exemple en prenant l’initiative d’investir dans l’acquisition des engins comme un tracteur pelleteuse et une chargeuse, une niveleuse et un camion destinés à l’aménagement et à la réhabilitation de ces pistes rurales et ce, en partenariat avec les deux régions concernées. A titre d’illustration, les pistes desservant Ivoloina jusqu’à Ambodiriana à Toamasina II sont maintenant en cours de réhabilitation. « Nous voulons également solliciter l’implication des autres opérateurs et bien d’autres partenaires pour réaliser ce projet d’infrastructures routières. En effet, il est temps pour chacun de prendre ses responsabilités pour éviter que le cas lors de la mise en place d’un pont flottant il y a quelques années ne se reproduise. En effet, une perte de l’ordre de 30% de la production de litchi a été enregistrée faute d’engagement des opérateurs à mettre en place un pont en dur à cette époque, car les produits des paysans y ont été bloqués pendant une journée et demie», a-t-il soulevé.

Accessible à tout type de véhicule. Pour les autres filières tournées vers l’exportation, le problème de transport persiste également. En outre, « le coût de transport trop élevé au départ d’un point de collecte au fin fonds de la brousse jusqu’à la sortie vers la Route nationale suite à une grande difficulté d’accès, rend nos produits non compétitifs sur le marché international. C’est pourquoi, nous nous engageons à investir dans cette réhabilitation des pistes rurales servant à évacuer les produits locaux comme le « black eyes » dans la région du Boeny, le haricot à Miandrivazo et le pois du cap à Toliara, à part le litchi dans les régions d’Atsinanana et d’Analanjirofo. L’objectif étant de niveler les routes pour être accessible en tout type de véhicule et non pas uniquement en voiture 4×4 », a enchaîné Faly Rasamimanana. Et il a cité comme exemple le coût de transport de produits agricoles au départ d’Anjiajia vers le croisement de la RN4. « C’est à 100Ar/kg durant la période de pluie ce coût de transport est de 60 Ar/kg au départ d’Anjiajia jusqu’à Mahajanga en période sèche », a-t-il conclu.

Navalona R.

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