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samedi, avril 20, 2024
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Projet CASEF : Amélioration de la race bovine dans le grand Sud

Géniteurs attribués aux éleveurs des régions Anosy et Androy, pour améliorer la race de zébus et développer l’élevage bovin dans le Sud.

L’élevage de ruminants figure parmi les principales activités productives dans le sud et doit être soutenu, selon le ministère de tutelle. Dans les régions Androy et Anosy, 20 géniteurs de race Brahman ont été attribués par le CASEF aux éleveurs.

Améliorer la race des zébus et développer le secteur de l’élevage bovin. Tel est l’objectif formulé par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, dans le cadre des interventions du projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière) dans le Sud. Ce projet financé par la Banque mondiale œuvre pour l’amélioration de la race bovine dans les régions Anosy et Androy, où le cheptel bovin a tendance à diminuer, en termes d’effectif. En effet, le ministère et le CASEF ont introduit des géniteurs provenant de la région Diana, dans ces deux régions du Sud. « Nous avons attribué 20 géniteurs de race Brahman issus de la région Diana, aux éleveurs du district d’Ambovombe pour la région Androy et du district d’Amboasary pour la région Anosy. Il s’agit d’une grande première et l’objectif de cette action est de développer l’élevage en réduisant les risques de consanguinité », a indiqué le ministère de tutelle, lors de la remise des géniteurs aux bénéficiaires, le 12 décembre dernier.

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D’après les explications des techniciens, la race Berahman choisie peut très bien supporter le climat dans le sud et offre des avantages, notamment en termes de reproduction, de qualité de viande, ainsi que de production de lait à grande quantité. De plus, ces 20 géniteurs fournis aux éleveurs ont déjà été diagnostiqués et ont fait l’objet de suivi pour assurer leur bonne santé. En outre, les éleveurs ont bénéficié de formation sur les techniques d’élevage, notamment sur le suivi de santé, la nécessité de la vaccination, la production d’aliments pour les zébus, etc. « Une convention a été signée avec les éleveurs bénéficiaires de ces géniteurs, pour une période de 5 ans. Ces éleveurs doivent bien s’occuper de ces zébus et assurer leur bonne gestion. Et enfin, tous les éleveurs des zones touchées peuvent bénéficier du géniteur mis en place dans leur localité. D’après les prévisions, la mise en place de ces géniteurs dans ces districts permettra la naissance de zébus qui pourront atteindre des poids entre 300 Kg à 350 Kg et qui pourront aider les paysans dans l’agriculture, la production de viande et la production de lait. En bref, cette action devrait conduire à l’amélioration de la qualité de vie des paysans », ont indiqué les responsables du projet. À noter que les appuis du CASEF pour le développement des activités agricoles sont nombreux et concernent des filières diversifiées. Dans les régions Anosy et Androy, le projet a également octroyé 50 vaches, 10 moutons et 10 chèvres, dans l’optique d’améliorer les races et le rendement des activités d’élevage de ruminants.

Antsa R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Question de rendement carcasse
    Bonjour .
    Si j’étais technicien agricole – pas besoin du maroquin de ministre – je préconiserais l’élevage bovin semi – intensif…(en enclos restreint fermé avec distribution de fourrage et récupération des bourses plutôt que le contemplatif, sécurité oblige.) …en appoint d’un élevage porcin , toujours en enclos restreint…en raison du meilleur rendement carcasse /poids vif du porcin . Jugez plutôt ;
    Un zébu , c’est un veau par an , soit 150 à 200 kgs de viande à 9 ou 12 mois .
    Un porcin , de race améliorée comme le « Large White » , c’est jusqu’à 20 porcelets par portée à raison de 3 portées par an , soit les 40 premiers abattables à 120 kgs carcasse à 6 mois , soit 4T800 de viande produits et commercialisables en une année comparés au 0T150 – 0T200 du zébu .
    Reste que , comme cela se passe dans le monde entier , un accompagnement technique et financier de l’Etat s’avère indispensable via les chambres d’agriculture et peut-être les coopératives-filières : sans cet accompagnement , sans cette [aide véritable et mesurable] de l’Etat malagasy , le paysan malagasy est absolument incapable d’atteindre les objectifs fixés . Il en résultera échec et appauvrissement du paysan et de sa famille , découragement des jeunes et…recours obligatoire à l’importation massive de protéines carnées .
    Je gage – oui, je parle en mon nom personnel – que ce projet est une aberration , une de plus .
    Je termine en pointant la maigreur des géniteurs sur la photo : ça dit ce que ça dit !

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