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samedi, septembre 21, 2024
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Projet COMBO : Des échanges d’expériences sur la mise en œuvre des compensations pour la biodiversité

Une forte délégation, représentant la Guinée et le Mozambique, est en visite à Madagascar depuis dimanche, jusqu’au 14 juillet 2019.  « Le but consiste à échanger des expériences entre ces trois pays bénéficiaires de la mise en œuvre du projet COMBO (Conservation, Minimisation des impacts et compensation au titre de la Biodiversité), sur la mise en œuvre des compensations pour la biodiversité », a expliqué Rasolofomanana Lovy, directeur pays de WCS (Wildlife Conservation Society), lors d’une table-ronde organisée à l’hôtel Panorama, hier. Le thème a été axé sur « la gouvernance politique, la législation et la réglementation, pour minimiser les impacts sur la biodiversité en Afrique : présent et futur ».

Hiérarchie des mesures. Notons que le projet COMBO qui est mis en œuvre par le consortium composé de WCS, Forest Trends et Biotope, est financé par le FFEM (Fonds Français pour l’Environnement Mondial), l’AFD (Agence Française de Développement) et la Fondation MAVA, pour une période de 2016 à 2019. Il travaille avec les gouvernements, les secteurs privés et les sociétés civiles  de quatre pays africains, à savoir, la Guinée, Madagascar, Mozambique et Ouganda, afin de soutenir la politique et la capacité de chaque nation, à concilier le développement économique et la conservation de la biodiversité et des services éco systémiques. Ces quatre pays sont reconnus pour leurs richesses en biodiversité remarquables. L’objectif de ce projet COMBO est ainsi de contribuer à la mise en œuvre d’une politique sur la hiérarchie des mesures d’atténuation des impacts environnementaux, par rapport aux installations des compagnies minières, en vue d’atteindre une absence de perte nette en biodiversité.

Cadrage juridique. Cette délégation, provenant de la Guinée et du Mozambique, est composée des représentants de l’administration publique, des organisations de la société civile et des Fonds Fiduciaires pour la conservation. « Elle effectue des échanges d’expériences avec Madagascar car celui-ci constitue actuellement l’un des pays africains, possédant une expérience dans la mise en œuvre de compensations de la biodiversité, réalisée sur une base volontaire par deux grandes compagnies minières. Il s’agit d’Ambatovy, qui exploite du nickel et du cobalt à Moramanga, ainsi que de QMM, qui extrait de l’ilménite et du zircon à Taolagnaro », a fait savoir Lovy Rasolofomanana.  A part l’application de la hiérarchie des mesures d’atténuation des impacts environnementaux, un projet de cadrage juridique sur les mécanismes de compensations pour la biodiversité est déjà disponible à Madagascar. On n’attend plus que sa validation. Et toujours dans le cadre de cette visite, la délégation africaine effectuera une descente à Ambarilava à Moramanga, le site d’Ambatovy, pour constater de visu les mesures de compensations prises par la compagnie minière.

Navalona R.

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