Le sénateur Lylison René de Rolland reste introuvable et aucune arrestation n’a eu lieu suite aux révélations du commandant de la CIRGN.
La célébration de la fête nationale malgache aura lieu dans 10 jours. Les forces de l’ordre ont maintes fois évoqué des projets de troubles en vue des festivités de cette célébration. Il y a une semaine, le commandant de la CIRGN le général Florens Rakotomahanana a révélé lors d’une conférence de presse à Ankadilalana que des noms sont cités et que les gestes et les actions de ces personnes sont désormais surveillés par les forces de l’ordre. Une semaine après cette révélation, aucune arrestation n’a eu lieu. La traque est infructueuse. Les éléments du Général Florens Rakotomahanina sont-ils impuissants ? Si ce n’est pas le cas, ce sont les renseignements collectés qui ne sont pas fondés.
Dans une caserne ? Le constat est le même sur le cas du sénateur Lylison René de Rolland. Le domicile de celui-ci a été perquisitionné le 25 mai 2016. 300 éléments armés jusqu’aux dents ont fait le déplacement à Andohanimandroseza pour effectuer cette perquisition. Une perquisition qui a été aussi infructueuse dans la mesure où non seulement le sénateur Lylison René de Rolland a été absent de son domicile, mais également aucun objet suspect n’a été trouvé. Un peu plus d’une semaine après cette perquisition, un mandat d’arrêt a été délivré, d’après le procureur de la République d’Antananarivo Balisama Razafimelisoa, contre cet élu de la province de Mahajanga. Jusqu’à présent, le sénateur Lylison René de Rolland reste introuvable. Des rumeurs circulent, mais personne ne veut confirmer. Certaines sources indiquent que l’ancien directeur de la FIS serait caché dans une caserne militaire de la Capitale. Ce qui rendrait compliquée sa traque.
Psychose. Les déclarations des forces de l’ordre suscitent une psychose dans l’opinion tananarivienne à l’approche du 26 juin. Alors qu’apparemment, le calme règne dans la Capitale. La trêve politique semble être observée. Et ce malgré le fait que les deux Assemblées parlementaires (Assemblée nationale et Sénat) poursuivent leur session ordinaire qui devrait être clôturée avant le 26 juin pour permettre aux députés et aux sénateurs de célébrer la fête de l’Indépendance dans leurs circonscriptions. La population pense déjà aux festivités, avec les podiums que le régime va installer dans plusieurs endroits de la Capitale.
R.Eugène
