En attendant dans les jours qui viennent un face-à-face qui promet d’être houleux avec le gouvernement, les sénateurs ont reçu hier les membres de la commission nationale indépendante des Droits de l’Homme. Comme à l’accoutumée, la commission présente à chaque première session ordinaire du parlement son rapport d’activités devant le Sénat et défend son bilan. En effet, l’équipage de Mireille Rabenoro a fait l’étalage de leurs faits d’armes en matière de défense et promotion des Droits de l’Homme parmi lesquels on note la réduction des vindictes populaires dans le pays. Les travaux menés par l’équipe de la commission ont fait reculer ces pratiques devenues, hélas, courantes il y a quelques années dans plusieurs villes du pays. Cet exploit, la commission l’a bien consigné dans le document de l’examen périodique universel qui a été présenté devant la commission des Droits de l’Homme des Nations unies. Dans ce rapport, la commission a aussi défendu qu’elle a œuvré pour l’amélioration des conditions carcérales dans le pays ainsi que pour la défense des droits de la femme. Les missions de la commission lui a permis aussi à marquer des points en faveur des Droits de l’Homme, notamment durant les visites carcérales, l’enquête sur les migrations internes ainsi que les travaux entamés au niveau de la commission de réforme du système pénal. Notons que la commission a annoncé avoir eu l’accréditation de l’alliance mondiale des institutions nationales de Droits de l’Homme, qui est un réseau des commissions nationales des droits de l’Homme de l’espace francophone, créée en mai 2002 avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Rija R.