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Protection de la couche d’ozone : 341 tonnes de fluides frigorigènes à éliminer

Une sensibilisation du grand public sur l’utilisation de gaz alternatifs est entreprise hier.
Une sensibilisation du grand public sur l’utilisation de gaz alternatifs est entreprise hier.

La manipulation des gaz alternatifs ou naturels nécessitent des mesures d’accompagnement étant donné que ce sont des produits toxiques et inflammables

Madagascar a célébré la Journée Internationale de la protection de la couche d’ozone hier. Pour ce faire, une forte sensibilisation du grand public est effectuée en vue d’utiliser des gaz alternatifs en remplacement des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il s’agit notamment des Hydrochlorofluorocarbones qui sont des produits chimiques utilisés dans divers domaines comme frigorigènes dans les appareils frigorifiques, les climatiseurs et les chambres froides. C’est également utilisé comme agents de gonflement pour la production de mousses ou agents propulseurs dans les matériels de lutte contre les incendies, ou comme stérilisants, ou matières premières dans d’autres applications.  « Parlant de la consommation de Madagascar, nous avons quantifié 341 tonnes de fluides frigorigènes à éliminer jusqu’en 2030 », a évoqué Rivo Rabemananjara, le point focal national Ozone au sein du ministère de l’Environnement, lors d’une conférence de presse hier.

Quota d’importation. Pour ce faire, une enquête est actuellement menée afin d’identifier toutes les entreprises ou les particuliers utilisant encore des gaz à effet de serre. « L’objectif est de pouvoir établir une base de données fiables afin de déterminer le quota d’importation de la Grande Ile chaque année », a soulevé Jonas Mamy Nandrasana, expert en réfrigération. Dans la foulée, les utilisateurs sont sensibilisés à utiliser le gaz naturel comme le butane, le propane et l’ammoniac. Celui-ci est très utilisé par les grandes sociétés agro-alimentaires. « Certes, le coût d’investissement de l’installation de ce gaz naturel est élevé, mais l’on peut enregistrer un gain économique de l’ordre de 40% au niveau du coût d’exploitation énergétique si l’on convertit entre autres un climatiseur », a-t-il poursuivi. Notons que le type de fluides frigorigènes très répandus à Madagascar sont le R 134a et le R22 qui peuvent coûter entre 20 000 et 30 000 Ariary pour un kilo. Par contre, le prix d’un kilo de gaz naturel atteint à 60 000 Ariary.

Mesures d’accompagnement. Par ailleurs, une reconversion de substances appauvrissant la couche d’ozone en gaz alternatif ou en gaz naturel est également en vue. « Seuls les techniciens spécialisés et formés en la matière qui vont être bientôt autorisés à le manipuler même si le nombre de techniciens en réfrigération ne cesse d’évoluer », a fait savoir Ranarivel Vonisoa Andrianarisoa, vice-président de l’Union des Frigoristes de Madagascar. Environ 1 200 techniciens frigoristes regroupés au sein de cette union ont été formés, recyclés et certifiés sur les bonnes pratiques en réfrigération, sur la récupération des gaz et la sécurisation liée à l’utilisation des gaz inflammables comme les hydrocarbures. En effet, « la manipulation des gaz alternatifs ou naturels nécessitent des mesures d’accompagnement étant donné que ce sont des produits toxiques et inflammables », a conclu le Point focal national Ozone.

Navalona R.

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