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lundi, mai 19, 2025
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Quatrième République : Encore un ratage politique !

Hery Rajaonarimampianina, et son équipe n’ont pas (encore) réussi à mettre en œuvre, à réaliser des actions relatives à la concrétisation de la Politique Générale de l’État et le Plan National du Développement.

Le régime Rajaonarimampianina termine son premier mandat sur fond de controverse et d’indignation.

A un an des échéances électorales, force est de reconnaître que l’état- major politique est dans tous ses états. Les précampagnes font rage et commencent beaucoup trop tôt que prévu. Sur ce point, l’on ne rate aucune occasion pour faire des récupérations politiques. Et les évènements tragiques de ces derniers temps en constituent une pour certains. Le malheur (le grand malheur) des uns fait véritablement le bonheur (le grand bonheur) des autres. Il est hors de question de ne pas se faire remarquer quand il s’agit de…redorer leur blason. Mais cela n’étonne en rien personne, l’histoire est un éternel recommencement disait un certain Nietzche. C’est loin d’être des faits nouveaux, ce sont des vérités de la Palice.

« Ratage politique ». Les journalistes apprécieraient raconter de nouvelles histoires et les citoyens adhèreront, sans doute, à l’idée de vivre et d’essayer de nouvelles expériences. Mais malheureusement, ce qui s’est passé dans le passé se répète aujourd’hui. Sur le plan politique, la transgression des textes en vigueur – comme par le passé – n’étonne plus personne. La corruption – sous tous ses aspects (pots-de-vin, népotisme, trafic d’influence, etc.) – s’est érigée en pratique. Les détournements de deniers publics et l’instabilité politique ne disparaissent pas. Durant ces années passées à la tête du pays, le chef de l’État, Hery Rajaonarimampianina, et son équipe n’ont pas (encore) réussi à mettre en œuvre, à réaliser des actions relatives à la concrétisation de la Politique Générale de l’État et le Plan National du Développement. En effet, nombreux défis que relatent ces documents restent encore à relever et le décollage économique tarde toujours à venir bien que des infrastructures de base aient été priorisées par le régime. Dans une certaine mesure, ce dernier attend (peut-être) un second mandat afin de les réaliser. D’ailleurs, le chef de l’État ne cesse de répéter que «la reconstruction d’un pays est un travail de longue haleine ». Marc Ravalomanana, quand il était président, a aussi pensé à « bouger » durant son second mandat mais a connu une fin allant à l’encontre de sa volonté. Rajaonarimampianina est en train – si ce n’est déjà le cas – refaire ce « ratage politique » comme Ravalomanana.

Insécurité. La pauvreté n’est pas atténuée et l’insécurité demeure hémorragique. Depuis toujours, des Malgaches meurent à cause de l’insécurité et ses conséquences mais on ne s’inquiète guère. En l’espace de deux semaines, la Une des journaux ressemble à une page dédiée à la nécrologie et tout paraît « normal » voire anodin. Mais combien de fois, les défenseurs des droits humains, les citoyens lambda et les observateurs nationaux comme internationaux n’ont pas tiré la sonnette d’alarme par rapport à cette insécurité. Mais, aucune mesure concrète n’est prise. Des observateurs recommandent la prise de décisions effective par rapport à tous les maux qui rangent le pays mais rien ne bouge. On attend et on observe…toujours. Mais jusqu’à quand ?

Aina Bovel

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