
Alors que les principales forces politiques de l’opposition semblent opter, après une rentrée politique en fanfare, pour une nouvelle stratégie, les autorités restent très attentives par rapport à certains rassemblements politiques.
Hier, des éléments des Forces de l’ordre et de sécurité sont intervenus, à Anosy, afin d’empêcher la conférence de presse que le « Sendikan’ny mpanabe » a voulu effectuer. En effet, les hommes en uniformes ont investi les lieux où les membres du syndicat devaient s’exprimer notamment sur leur situation et, selon les informations, sur ce qui concerne l’éducation en général à Madagascar.
Trois fois
Il s’agit, en tout cas, de la quatrième intervention des forces de l’ordre qui restent sur le qui-vive afin d’éviter des rassemblements ou, pour cette fois, une déclaration quelque peu gênante. Les Hery Politika Miray (HPM) et l’AmiCal des Anciens Sénateurs (ACS) étaient en réalité les premiers à voir leurs tentatives de tenir des réunions politiques échouer. En l’espace de trois semaines, la bande à Roger Ralison a, trois fois, vu l’intervention des éléments des forces de l’ordre et de sécurité. La dernière en date était celle que les deux formations politiques ont voulu organiser ce samedi, au Motel Anosy. Dans leurs objectifs d’effectuer des consultations auprès de toutes les forces vives de la nation pour sortir le pays de la situation difficile dans laquelle il se trouve, les HPM et ACS ont été déjà empêchés de tenir successivement leurs rassemblements au Model Anosy et Pavé Antaninarenina avant celle qui devait se tenir ce samedi à Anosy.
Actions concrètes
Après avoir gagné contre vents et marrées la majorité aux élections législatives et les dernières communales, l’onction électorale semble insuffisante pour asseoir la stabilité du régime qui est « prêt à agir et à réagir à tout ce qui bouge ». Si la psychose n’a pas totalement gagné certaines autorités, l’usage des forces de l’ordre et de sécurité face à « une opposition faible et affaiblie » est un révélateur de leur état d’esprit. Quoi qu’il en soit, les principales forces politiques de l’opposition continuent de se faire entendre en multipliant les sorties médiatiques pour la contestation des résultats des dernières élections communales et conseillers communaux tout en se félicitant d’avoir obtenu quelques sièges de conseillers communaux et les mairies de quelques communes rurales. Criant au scandale et à une fraude massive, leurs partisans aspirent en revanche à des actions concrètes qui peuvent faire bouger les lignes. En attendant, la mise en place d’une nouvelle plateforme élargie de l’opposition, malgré les différentes tractations, risque d’échouer car certains leaders, selon les informations, ne veulent pas faire de concession tout en revendiquant le monopole de l’opposition.
Julien R.
Et oui Bômba, général retraité » avec son bijou de la famille totalement en panne » est devenu l’instrument de la répression sous le régime de Radomelina. Son rôle à la tête du Sénat illustre un système où les institutions servent à museler l’opposition et non à représenter le peuple.
En 2018, Rajoelina qualifiait le Sénat de « gouffre financier inutile », promettant son éradication. Une fois au pouvoir, il fait volte-face : le budget du Sénat augmente, des véhicules de luxe sont offerts aux sénateurs, et Bômba est placé à sa tête. Ce retournement de veste révèle un objectif clair : utiliser le Sénat pour asseoir le pouvoir du président.
Bômba ne sert pas l’intérêt général. Il agit comme un outil de terreur, réprimant toutes les voix dissidentes. Sa nomination ne vise qu’à lui offrir une couverture officielle pour exécuter les ordres de Rajoelina.
La contradiction entre les promesses de campagne et les actes au pouvoir est flagrante. Rajoelina avait promis de réduire les dépenses inutiles ; il les amplifie. Les Malgaches, étouffés par les difficultés économiques, voient ces privilèges comme une insulte directe.
Le cas Bômba montre l’urgence d’une réforme profonde. Les institutions doivent cesser d’être des outils de répression et servir l’intérêt public. Le peuple malgache a le droit d’exiger des dirigeants intègres et responsables. Il est temps de mettre fin à ces pratiques qui détruisent la nation.
tu parle bomba…bomgo………..