Samedi 20 juillet matin, des coups de feu ont terrorisé les habitants des environs de la maison centrale de Toamasina, à Ambalatavoahangy. Ayant commencé à 7 heures 30, cela a duré jusqu’à 10 heures. Selon les informations, des gardiens de cette prison ont du se servir des armes pour libérer leurs collègues qui étaient pris en otage par des prisonniers en rébellion dans ce centre de détention. Heureusement, la situation a pu être maitrisée et les sept prisonniers auteurs de ce trouble ont été arrêtés suite à l’intervention des éléments la Police nationale qui sont venus à la rescousse des agents pénitentiaires. Un des otages a été blessé. Selon les explications du Directeur régional de l’Administration pénitentiaire (DRAP) à Toamasina, Napou Jeremi, un détenu surpris en possession de cannabis le vendredi 19 juillet était à l’origine de cette péripétie. Le DRAP a alors affirmé avoir été oblige de prendre les mesures pour cette infraction. Il ajoute que ce détenu compte monter un réseau de trafic de drogue dans la prison à partir de l’extérieur. Mécontent, l’auteur, qui est un ancien gendarme et condamné à cinq ans de prison ferme, a alors incité six de ses co-prisonniers à se révolter dont l’objectif était de monter une évasion. Le matin du samedi, ils ont séquestré trois gardiens qui sont venus ouvrir leur cellule. Ainsi, la bagarre a éclaté durant laquelle les agresseurs ont commencé à frapper les otages. Des coups de feu ont retenti car les gardiens ont dû tirer en l’air tout en appelant secours aux policiers. Selon les informations, ces tirs en l’air ont fait une vingtaine de détonation. Heureusement qu’aucun prisonnier n’a pu s’évader.
T.M. et Malala Didier