D’après les statistiques de la direction de l’université d’Antananarivo, environ 400 000 nouveaux diplômés intègrent le milieu professionnel chaque année. Or les offres d’emploi ne suffisent pas à couvrir ce grand nombre. Par rapport aux demandes, les offres sont largement minimes. De ce fait, afin de ne pas être au chômage, un grand nombre d’entre eux sont obligés de travailler dans des secteurs très différents de leurs domaines d’études. Et même certains sont contraints d’exercer un emploi qui ne les passionne pas du tout. En outre, le manque d’expérience est l’un des grands obstacles qui fait que beaucoup ne trouvent pas de travail qui leur convient. Ils ont les diplômes exigés, mais n’ont pas les expériences requises par les recruteurs. «Notre objectif actuellement, c’est de former des étudiants capables de fournir des résultats satisfaisants. C’est-à-dire qu’ils pourront s’auto-créer du travail et non toujours travailler pour quelqu’un», a affirmé Faliniaina Lucien directeur pédagogique au sein de l’Université d’Antananarivo. Depuis le basculement vers le système LMD (Licence-Master-Doctorat) les étudiants ont reçc d’une formation de haut niveau qui leur permettra de mettre en avant les résultats de leurs recherches, et devenir immédiatement opérationnels et indépendants à la fin de leurs études. «Etant donné que la réussite de chacun pourra contribuer au développement du pays» a-t-il ajouté.
Hoby R. (Stagiaire)