Les pertes inexpliquées représentent l’un des grands handicaps de la Jirama. En effet, les investigations menées ont justifié que les préjudices causés par les vols de carburants sont colossaux. Pour le suivi des flux au niveau des centrales thermiques, la Jirama a installé des compteurs de dépotage. Selon les explications, il s’agit d’une stratégie contre les vols de carburants au sein des centres de production thermique. Le projet a débuté à Antsohihy, Mananjary et Ihosy. « Ce système de télémesure de carburant permet de voir depuis Antananarivo le volume de carburant déposé, la quantité consommée par chaque groupe électrogène et le kWh produit par chacun. Ce qui signifie que la consommation spécifique de chaque groupe va être déterminée après l’installation de ce compteur de dépotage », ont indiqué les responsables auprès de la Jirama. Après les trois centres pilotes, 19 autres sites de la société d’Etat seront également dotés de ces compteurs de dépotage. Il s’agit des centrales thermiques de Tsiroanomandidy, Ambatondrazaka, Amparafaravola, Anosibe An’ala Ambositra, Antsiranana, Ambanja, Ambilobe, Fianarantsoa, Manakara, Farafangana, Mahajanga, Maevatanàna, Mandritsara, Mananara Avaratra, Toliara, Ambovombe, Toamasina et Sainte Marie. A terme, tous les sites de la Jirama seront concernés. Selon les dirigeants de la société, des compteurs intelligents sont également installés sur chaque groupe électrogène des centrales thermiques à Antsohihy, Ihosy et Mananjary. Bref, la Jirama mise sur les technologies numériques, pour améliorer sa performance.
Antsa R.
Il faut plus qu’un procédé technologique pour changer cette société où la corruption est endémique. Il faut la privatiser et il y aura moins de vols