Toutes les parties prenantes, œuvrant dans le secteur du tourisme, s’attèlent à l’élaboration d’un plan de développement des compétences pour les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
En effet, le ministère en charge du Tourisme et de l’Hôtellerie, avec ses différents partenaires, s’engage à renforcer les compétences des acteurs, conformément à l’axe stratégique de sa feuille de route afin d’atteindre l’objectif ambitieux d’un million de touristes d’ici à 2028. La formation et la professionnalisation de ces acteurs s’imposent ainsi pour pouvoir constituer une main-d’œuvre qualifiée dans le pays. Un atelier stratégique visant à élaborer ce plan de développement des compétences pour les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration réunissant tous les acteurs concernés, a d’ailleurs été organisé par ce département ministériel dernièrement à l’hôtel Havana Resort à Ambohidahy, pour ce faire.
Nombreux défis. D’aucuns reconnaissent que ce secteur pourvoyeur de devises et d’emplois à la nation est confronté à de nombreux défis. Il s’agit, entre autres, du manque de formateurs qualifiés, de l’obsolescence et de l’insuffisance des référentiels de formation. La difficulté d’accès aux formations elles-mêmes n’est pas en reste. En revanche, les opportunités qui s’offrent ont été évoquées, pour ne citer que la valorisation des ressources humaines, la modernisation des formations et la création d’un réseau de formateurs compétents. À l’issue des travaux de groupe organisés dans le cadre de cet atelier, l’amélioration des référentiels de formation et le renforcement de la coordination entre les acteurs publics et privés, ont été soulevés par les participants.
Besoins en ressources humaines. Il est à rappeler que des formations gratuites sur différents métiers ont été prodiguées par certaines entités au sein du secteur du tourisme afin de renforcer les compétences des acteurs, et ce, tout en ciblant les jeunes diplômés. Ce qui permettra de créer des emplois locaux face aux investissements réalisés en matière d’infrastructures d’accueil, d’autant plus que des grandes marques internationales telles que l’EMAAR et le groupe ACCOR s’implantent à Madagascar. Les besoins en ressources humaines ne cessent ainsi d’augmenter depuis quelques temps.
Navalona R.