Plus que quelques semaines pour achever l’année universitaire après une interruption de plus de deux mois de toutes les activités pédagogiques.
C’est un véritable mini-marathon qui attend certains départements et facultés pour les prochaines semaines. Avec la reprise progressive des activités pédagogiques à Ankatso, après plus de deux mois de suspension en raison de la grève du SECES (syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur), les cours s’enchainent depuis le début de la semaine. Afin de terminer à temps l’année universitaire, en effet, les séances de rattrapage se multiplient dans les facultés et départements. A la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie (DEGS), les étudiants retrouvent depuis cette semaine les salles de cours, en dépit d’un taux d’absentéisme encore assez élevé. Nombre d’étudiants originaires des régions, rentrés chez eux durant la grève du SECES rejoignent en urgence la capitale.
Indemnités. En reprenant les cours, le pire est évité pour les étudiants des universités publiques. Le spectre d’une année blanche qui a plané sur Ambohitsaina depuis le début de la grève du SECES semble maintenant écarté. Ce, après la déclaration, la semaine dernière, du SECES-section Antananarivo sur la fin de grève, bien qu’encore conditionnée par la concrétisation de l’engagement pris par l’Etat, notamment l’inscription des indemnités des enseignants chercheurs sur la loi de finances 2016.
L’achèvement de l’année universitaire est désormais le défi à relever puisque le temps ne joue pas en faveur des étudiants. Certains départements ne disposent plus que de deux à trois semaines pour terminer l’ensemble des cours et des examens. Mettre les bouchées doubles pour boucler une année universitaire assez mouvementée et espérer voir celle-ci couronnée de succès !
Hanitra R.
