
Trois groupes de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka sont tombés en panne hier.
“Suite à la panne des groupes dans la centrale d’Andekaleka, la JIRAMA est contrainte de procéder à un délestage tournant dans certaines localités d’Antananarivo”. C’est ce qu’on a pu lire dans la page officielle Facebook de la compagnie d’eau et d’électricité du pays. Une publication effectuée hier vers 18 heures et qui est survenue après un autre post faisant savoir “un déclenchement général (qui) vient de survenir sur le Réseau Interconnecté d’Antananarivo”. Interrogé sur la question, un responsable auprès de la JIRAMA donne des explications. “Il conviendrait d’abord de noter que lorsque la JIRAMA parle de groupe, la compagnie fait référence à l’ensemble formé par l’alternateur et la turbine ou l’alternateur et le moteur”. Le responsable de poursuivre :” la panne a provoqué un gap d’environ 40 mégawatts sur la capacité de production de la centrale d’Andekaleka. Ce qui a privé d’électricité beaucoup de localités du réseau interconnecté d’Antananarivo : Moramanga, Andranovelona, Anjozorobe et Antsirabe”.
Progressif. La capacité journalière d’Andekaleka étant de 91 mégawatts, la décision de rétablir le délestage tournant s’explique. Et ce, même si cela ne convient pas à la population Tananarivienne déjà fatiguée par la situation qui prévaut actuellement dans le pays. La Jirama a toutefois rassuré hier que son “équipe technique est en plein dépannage, à l’issue duquel l’alimentation en électricité reviendra à la normale”. Aussi que “les réparations se dérouleront ce soir (hier) entre 17h30 et 22h”. Si le responsable contacté a annoncé “un délestage tournant prévu uniquement pour hier”, la compagnie quant à elle annonce un “rétablissement progressif” de l’approvisionnement en électricité du réseau. Il conviendrait par ailleurs de noter que la coupure d’électricité d’hier a également perturbé l’approvisionnement en eau des localités formant le réseau interconnecté en question. Avec l’annonce du retour au délestage tournant, la Jirama semble avoir réveillé l’eau qui dort…malgré ses excuses publiques.
José Belalahy