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lundi, juin 17, 2024
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Ressources minières : Madagascar à la traîne en matière de gouvernance

La gouvernance minière à Madagascar reste très faible.

De grands défis restent à relever dans la gouvernance des ressources minérales à Madagascar. Le classement établi par NRGI (Natural Resource Governance Institute) a placé le pays au 15e rang sur 19 en Afrique et au 68e rang sur 89 au niveau mondial.

Alors que les nouveaux Codes régissant l’exploration et l’exploitation de ressources minérales à Madagascar se font attendre depuis déjà plusieurs années, le rapport de NRGI sur la gouvernance minière indique des faiblesses, pour Madagascar. En effet, le pays est au 15e rang dans la classification des pays d’Afrique, en termes de gouvernance minière. Au niveau mondial, la Grande-île se situe à la 68e place, sur un total de 89 pays. Cette classification est basée  sur l’indice de gouvernance des ressources minérales de 89 pays, c’est-à-dire, les ressources minières, pétrolières et gazières. Le calcul de l’indice est basé sur trois critères, à savoir la réalisation de la valeur (gouvernance de l’attribution des droits d’extraction, la prospection, la production, la protection de l’environnement, le recouvrement des recettes et les entreprises publiques), la gestion des revenus (la budgétisation nationale, le partage infranational des revenus des ressources naturelles et les fonds souverains) et les conditions générales de gouvernance du pays.

Performance. Dans le rapport de NRGI, la note attribuée à Madagascar est de 36, contre 86 pour la Norvège, qui occupe la première place. Malgré les grandes exploitations, le secteur minier ne représente encore que 35% des exportations du pays. En outre, des défaillances sont constatées  au niveau de la protection de l’environnement, de la lutte contre la corruption, des relations avec les communautés locales des zones d’exploitation, et sur les impacts directs des projets au niveau local. Certes, toutes ces lacunes sont liées à l’ancien Code minier, qui date de 2005. Pour ce qui est du nouveau Code qui est en perpétuelle correction, depuis déjà 4 ans, de nombreuses versions sont déjà en circulation, mais font l’objet de rectifications sans fin, suite aux critiques émises par les opérateurs, les investisseurs et la société civile. Pour le ministère de tutelle, la prudence est de mise, comme il s’agit d’une amélioration. Mais un terrain d’entente est-il envisageable entre les différentes parties concernées qui ont des intérêts divergents ? Dans tous les cas, l’Administration a du mal à se décider quant à la finalisation des nouveaux Codes minier et pétrolier. En attendant, la gouvernance reste mauvaise, comme l’indique le rapport du NRGI.

Antsa R.

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