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lundi, juin 16, 2025
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Risque d’éboulement : Plusieurs quartiers de la haute ville menacés

Des fanions rouges attestant de l’imminence du danger sont placés dans les quartiers à risques sur de la haute ville.

Environ 2000 personnes sont en danger imminent et risquent d’être victimes d’un glissement de terrain. Les conditions météorologiques actuelles seraient le facteur déclencheur d’une catastrophe quasi sûre.

«La responsabilité de l’État, dans tous ses démembrements, est engagée face à ce danger imminent d’éboulement. Le risque accuse un taux de survenance d’environ 80 %. Des milliers de personnes sont en danger actuellement». Ce sont là les propos de Paolo Emilio Raholinarivony Solonavalona, directeur des études et de la gestion des risques auprès du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) lors de la mise en place officielle de la «délimitation des zones à risques» où le danger serait «imminent et permanent» dans la haute ville de la capitale malgache hier. Environ «400 ménages y seraient en danger imminent dont 50 situés à Ambatovinaky et à Amparibe, 120 dans le quartier de Tsimialonjafy, 80 à Ambaninampamarinana, 60 à Tsarafaritra Tsimbazaza ainsi que 130 autres situés à Ankadilalana». Soit, près de 2 000 personnes qui risquent d’être victimes d’un «éboulement de gros rochers» pouvant «survenir d’un moment à l’autre». Paolo Emilio Raholinarivony Solonavalona de continuer que «la situation exige une prise de décision urgente de la part de l’État».

Forces. Les explications d’hier ont également permis de savoir que «le déplacement manu militari des habitants des quartiers en question est envisageable». Dans le sens où «le danger serait imminent et que l’État devrait agir afin d’éviter des pertes humaines». Une campagne de communication visant à informer la population de ce qui se trame est actuellement menée. Initiative durant laquelle les habitants des quartiers à risques sont sensibilisés sur l’impératif de quitter les lieux. Dans une prise de parole à la presse locale, le directeur général de la population a d’ailleurs «invité les personnes concernées à penser à se faire héberger par les membres de leurs familles durant cette période de fortes pluies avancées par la direction générale de la météorologie». Le responsable a aussi évoqué les sites d’hébergement sous la tutelle du ministère de la Population tels que celui d’Ambodin’Isotry et d’Anosizato. Le site d’hébergement d’Andranofeno Sud a également été avancé comme alternative d’évacuation par le directeur général de la population. Outre ces pistes de solution, les habitants des quartiers à risques pourraient finir par être déplacés à Tsiroanomandidy. Une option qui s’inscrit dans le cadre du projet de désengorgement de la capitale selon toujours le responsable.

José Belalahy

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