L’insécurité routière, notamment sur les routes nationales, est en recrudescence depuis quelque temps déjà. Sur la RN7, malgré la présence massive des forces de l’ordre sur la route, des voitures transportant des croyants après la JMJ ont été victimes de jets de pierres et de vol de bagages, la nuit de dimanche. Selon les informations recueillies auprès des victimes, ces malfrats profitent des embouteillages tout au long de la route entre Antsirabe et Antananarivo pour perpétrer leurs forfaits. Des bandits n’ont pas hésité à monter sur les toits des véhicules afin de voler les bagages des passagers. L’idée de s’enfuir était impossible pour les passagers, ainsi, les victimes, notamment, les chauffeurs n’ont pu rien faire. Les voleurs ont également fait main basse sur des outils de valeur. D’après les explications des victimes, ils étaient nombreux à constituer la caravane sur la route. Notons que l’idée de la caravane est un dispositif pris par les forces de l’ordre afin de lutter contre les attaques à main armée, mais cette fois-ci, ce moyen de lutte n’a pas été efficace. Une enquête a été ouverte.
L’insécurité routière est de plus en plus préoccupante. L’insécurité routière fait partie de l’expérience quotidienne des usagers de la route. De nombreux usagers de la route pensent à la nécessité d’adopter des stratégies de prévention efficaces. Un ingénieur en travaux publics explique que le développement des infrastructures routières ne suit pas la croissance rapide du nombre des voitures. L’Etat n’a, par ailleurs, pas toujours les moyens d’entretenir les quelques axes goudronnés qui sont dans un état inégal, présentant des nids de poule, et dont le revêtement est endommagé. Cela rend la plupart des routes difficilement praticables, surtout en cas d’intempéries. Actuellement, les infrastructures routières sur la RN2 laissent à désirer. Cette situation favorise les actes de vol de bagage des taxis-brousse ou même des marchandises des camions transporteurs. Les usagers de la route nationale se plaignent.
Yv Sam
