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lundi, juin 16, 2025
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Rolly Mercia : Enième rejet de sa demande de libération provisoire

Un coup dur pour sa famille qui espérait retrouver le sien à la maison après l’aveu inattendu de Félicien Randriambolatiana durant le procès en appel de la semaine dernière. Pour rappel, le jeune Félicien s’est rétracté devant la Cour d’appel et avouait qu’il a été manipulé pour impliquer Rolly Mercia comme étant le cerveau de la manifestation d’Ambohipo. Hier, la famille de l’ancien ministre et non moins conseiller présidentiel a, encore une fois, rentré bredouille sans le chef de famille à ses côtés. Par ailleurs, Rolly Mercia a décidé d’engager la vitesse supérieure en recrutant deux avocats français aux côtés de son avocat malgache. A eux trois, ils forment une armada d’avocats internationaux.  Désormais, la défense de l’ancien ministre sera assurée conjointement par Me Eric Rafidison, Me William Bourdon et Me Amélie Lefèbre (les deux sont issus du cabinet Bourdon et associés Arpi).

Homme d’affaires. Dans un communiqué daté du 10 février 2020, les avocats « dénoncent les conditions dans lesquelles est intervenue l’arrestation, le placement en détention ainsi que la poursuite de la procédure à l’encontre de leur client, en parfaite violation des règles élémentaires de la procédure pénale malgache, outre la violation des différentes conventions internationales, bilatérales et multilatérales auxquelles l’État malagasy ne s’est pas conformé (…) il ressort de la situation de Harry Laurent Rahajason que la distance prise avec un certain nombre d’acteurs politiques et de leurs soutiens par le passé ainsi que ses auditions en qualité de témoin dans les enquêtes visant un puissant homme d’affaires à Madagascar au moins avant 2019 et en France – révélées par la presse dès 2018 – sont à l’origine des sévères représailles à son encontre aujourd’hui. »

Soupçons financiers. Dans le même document, les avocats indiquent « avoir saisi le comité des droits de l’homme des Nations Unies aux fins d’obtenir une décision constatant les multiples violations des droits fondamentaux de leur client protégés par le pacte international relatif aux droits civils et politiques qui s’impose à l’État malagasy (…) ils entendent prendre toute initiative à l’échelon international aux fins de favoriser la mise en liberté de leur client et le respect de son droit à un procès équitable, à sa liberté d’opinion et d’expression , l’égale protection de la loi et le respect de sa dignité (…) une grave dégradation de l’Etat de droit à Madagascar, marquée par le poids de plus en plus lourd, en partie invisible d’un certain nombre de personnages à l’encontre duquel  existent de très graves soupçons financiers. » Après deux renvois,  la Cour d’appel siègera de nouveau sur l’affaire le 5 mars prochain. En saisissant l’instance internationale, cette saga judiciaire semble-t-elle prendre une autre allure…

D.R

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