La finale du Gold Top 8 mettra aux prises le FT Manjakaray à Iarivo Rugby Club. C’est le verdict des somptueuses demi-finales d’hier dans un stade Makis rempli à ras bord.
Affluence des grands jours, hier à Andohatapenaka avec les demi-finales du Gold Top 8, l’appellation du championnat de Madagascar chez l’élite 1 de rugby avec ce que cela suppose de la présence de la crème du ballon ovale dans chaque camp.
De la marge. Mais une fois de plus, la logique a imposé sa dure loi avec la victoire d’Iarivo RC sur le TF Anatihazo sur le score sans appel de 24 à 12.
Pourtant ce fut Anatihazo qui menait au score à la mi-temps par 9 à 5, mais ce fut malheureusement tout, car plus costauds et donc plus résistants, les joueurs de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont laissé passer l’orage avant de mettre un grand coup d’accélérateur pour s’imposer avec de la marge.
Il est difficile de battre l’IRC dans ces conditions, car tout lui réussit. Même Dadatoa avec ce drop d’anthologie juste sur la ligne médiane, montrait à quel point l’équipe est solide. Anatihazo, malgré ce vent de révolte initié par Rasta, dut se résoudre à l’évidence, le club avait eu fort à faire.
Gros bras. La deuxième demi-finale entre le FT Manjakaray et l’Union Sportive d’Ankadifotsy est une réplique presque exacte de la première dans la mesure où on a vu un Ankady dominateur et s’offrant même le luxe de mener à pause par 12 à 9.
Mais devant les protégés du président Ashok Nunkoomar décidés à aller jusqu’au bout, Ankadifotsy a vite plié sous les assauts répétés de Manjakaray qui s’annonce ainsi comme étant le grand favori de la finale tant l’équipe est plus complète dans tous les compartiments du jeu. Comme le président Ashok Nunkoomar n’hésite pas à mettre la main dans sa poche pour motiver ses joueurs, on assiste à un FTM diablement volontaire et efficace. Une hargne à toute épreuve qui fait de lui un favori en puissance même s’il doit davantage mettre les bouchées doubles à l’entraînement, car rien ne dit que la CUA ne sortira pas le jour de la finale ses gros bras. Ceux-là même qui faisaient peur aux marchands des rues…
Clément RABARY
