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samedi, mai 17, 2025
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« Sakoroka » à Analakely : Les députés TIM montent au créneau

Les députés TIM devant la presse hier à Tsimbazaza.
Les députés TIM devant la presse hier à Tsimbazaza.

Les élus du TIM, parti dont est issue le maire d’Antananarivo Lalao Ravalomanana, ont déclaré hier que personne n’a intérêt à ce que l’anarchie continue de régner dans la Capitale.

La tension a été à son paroxysme avant-hier à Analakely lorsque des militaires armés jusqu’aux dents issus de la BATAC et du CAPSAT ont failli assiéger l’hôtel de ville suite à un acte de violence que les policiers municipaux auraient infligé à un sergent de l’Armée dont la femme faisait  partie des marchands illicites de la Capitale. Outre le directeur de cabinet de la commune urbaine d’Antananarivo (voir article par ailleurs), les députés TIM étaient également montés au créneau hier à Tsimbazaza pour calmer le jeu en mettant les points sur les « i ». En effet, ces élus du parti de Marc Ravalomanana ont condamné les actes de violence, suivis de rébellion qui ont emmaillé l’incident d’avant hier. « Les policiers municipaux doivent accomplir leur mission dans le respect de la loi. Si une personne enfreint la loi, elle doit être arrêtée et présentée devant les autorités compétentes pour une éventuelle poursuite judiciaire », a expliqué le député Hanitra Razafimanantsoa. Avant d’affirmer : «  L’excès de zèle de certains policiers municipaux risquent de ternir l’image du maire qui veut mener l’assainissement de la ville avec la participation de tout le monde. » Me Hanitra Razafimanantsoa de se poser la question : « Qui a intérêt à ce que l’anarchie règne dans notre Capitale ? ».

A qui profite le crime ? Par ailleurs, les députés TIM ont fermement dénoncé les agissements d’une armada de militaires de la BATAC et du CAPSAT, conduite par le deuxième adjoint du CEMGAM, le Général Théophile Rakotonirina, qui était  prête à assiéger l’hôtel de ville au motif que l’un des leurs  qui était en tenue civile au moment de l’acte a été victime d’actes de violence de la police municipale. « L’intervention de ces militaires avait-elle obtenu la caution de leur hiérarchie supérieure ? Si oui, qui leur ont donné l’ordre ? Si non, c’est un acte de rébellion qui mérite d’être sévèrement sanctionné », s’est interrogé hier le député Hanitra Razafimanantsoa. En tout cas, le pire a été évité avant-hier. Des marchands illicites qui se sentaient protégés par les éléments de la BATAC et du CAPSAT présents avant-hier à Analakely ont appelé à une vindicte populaire contre la mairie d’Antananarivo. Certains manifestants avaient même l’intention de mettre le feu sur l’hôtel de ville. A qui profite le crime ? Quid de l’éthique militaire ? Le silence de certains tenants du  pouvoir central et des chefs militaires sur ce qui s’est passé à Analakely inquiète bon nombre d’observateurs.

Reconstruction. Malgré l’incident de mercredi dernier, le directeur de cabinet de la Commune urbaine d’Antananarivo Rabarijaona Jean Claude a déclaré hier que la reconstruction de la Capitale se poursuit. « Certaines approches seraient corrigées », a-t-il annoncé. Avant de rajouter : « Antananarivo est la Capitale de tous les Malgaches. Si elle est belle, c’est notre fierté. ». A propos de la poursuite de la reconstruction de la ville de Milles, le Conseil municipal d’Antananarivo vient d’adopter lors de sa session extraordinaire qui va se clôturer aujourd’hui plusieurs projets visant à l’amélioration de la gestion des marchés dans la ville. « Dans ce cas, le partenariat Public-Privé sera à privilégier », a indiqué le président du Conseil municipal Faustin Andriambahoaka.

R. Eugène

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