La santé sexuelle et reproductive des personnes en situation de handicap à Madagascar fera l’objet d’une étude documentaire. Elle sera réalisée dans six grandes villes du pays pour une durée de 18 mois.
Les services de santé sexuelle et reproductive ainsi que les informations sur la santé sexuelle et reproductive ne sont généralement pas accessibles aux Personnes en situation de handicap (PSH). Ce segment de la population est pourtant confronté à d’importants problèmes de santé sexuelle et reproductive, notamment les grossesses précoces et/ou non désirées, les avortements réalisés dans des conditions dangereuses, le VIH/SIDA et autres MST/IST et la faible prévalence de la contraception. A travers le projet « Miray », l’association Autisme Madagascar va plaider en faveur d’un changement d’attitude et de services à l’égard des PSH. Une étude séra réalisée dans ce sens dans les villes d’Antsiranana, Toamasina, Morondava, Fianarantsoa et Antananarivo pour une durée de 18 mois. L’objectif étant de faire un état des lieux sur l’accès des PSH à l’information et aux services concernant la santé sexuelle et reproductive à Madagascar.
Activités. Après la collecte des données de cette étude, des séances d’ateliers et de formations seront proposées aux PSH pour favoriser un changement de comportement et une amélioration de point de vue par rapport à la sexualité et à la santé sexuelle et reproductive. Dans ce sens, et en partant de la réalité constatée, un appui des personnels de santé et des donneurs de soin en prise en charge des PSH sera également dispensé. Des consultants experts dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive des PSH seront recrutés pour la réalisation de ces activités. Outre l’accès aux soins et à l’information, il reste encore beaucoup de progrès à faire sur la question de la sexualité des PSH à Madagascar, rapporte l’association Autisme Madagascar.
Narindra Rakotobe