Incroyable mais hélas vrai, Sarobidy R, un jeune garçon d’à peine 17 ans, fut arrêté, dimanche, pour la troisième fois rien qu’en 2016. Un vol de téléphone qui n’a rien de banal pour ce jeune bandit qui a commis son premier forfait quand il était à peine âgé de 8 ans lorsqu’il a arraché le caméra d’un touriste en plein Analakely.
Ce Sarobidy qui ne justifie guère son nom détient d’ailleurs un record puisqu’il a déjà fait l’objet de 12 arrestations avec à la clé des séjours au centre de rééducation d’Ambohidratrimo et même à Antanimora mais à la lumière de ces méfaits, on a bien peur qu’il ne va pas changer à ses habitudes. Il est né voleur et il mourra bandit des grands chemins sans que les associations pour la défense des droits des enfants puissent faire quelque chose.
Menteur invétéré, Sarobidy reste un problème pour les enquêteurs car il se contredit d’une minute à l’autre allant même jusqu’à accuser certaines personnes sans aucun fondement.
La faute à tous les receleurs qui collaborent avec lui dont cette femme qui vient d’écoper un an et demi de prison avec qui Sarobidy travaillait. Vo… comme on l’appelle, prend le butin et prend ainsi soin à changer les vêtements de Sarobidy pour que ses victimes ne le reconnaissent pas. Du travail « bien fait » qui ne fait qu’encourager le petit garçon dans ses forfaits.
Il est d’autant plus audacieux que des sources concordantes confirment que les voleurs à la tire et les pickpokets possèdent un pouvoir maléfique préparé par une Mama habitant à Andohatapenaka mais que la Police ne parvenait pas, jusqu’ici, à arrêter, sans doute parce que son gris-gris est vraiment efficace. Vrai ou faux, ils ont la même attitude que les daholo qui n’ont pas peur des balles grâce, semble-t-il, à des « moara » qu’ils portent autour du coup. Sarobidy, lui, se contente d’un vulgaire collier rasta pour montrer qu’il est aussi un grand amateur de chanvre et il ne s’en cache pas. Décidément !