
La sécurité aéroportuaire n’est pas négociable. Raison pour laquelle et conformément aux réglementations de l’aviation civile internationale, les entités aéroportuaires ont une obligation de réaliser un exercice de mise en pratique du plan d’urgence aéroportuaire.
Réalisé avec l’appui de Vincent Robert, en charge des exercices d’urgence de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulles, exercice qui a vu la participation des autres intervenants aéroportuaires, cet exercice consistait notamment pour chaque entité aéroportuaire à appliquer leurs procédures de gestion d’une crise en situation réelle. Des volontaires ont également joué les rôles de victimes, de membres des familles des victimes, de blessés et de membres d’équipages. À noter que l’aéroport international d’Antananarivo a ouvert le Centre Directeur des Opérations d’Urgence (CDOU), dirigé par le préfet d’Antananarivo, pour que les chefs d’entités décisionnaires et les équipes opérationnelles puissent s’exercer à prendre toutes les décisions relatives à une gestion d’urgence et de crise. Faut-il, en effet, préciser que c’est le préfet du lieu d’implantation de l’aéroport international qui est toujours le directeur du Centre Directeur des Opérations d’Urgence ou CDOU où toutes les décisions sont prises ? La réalisation d’un tel exercice est indispensable car elle permet de mettre en application le plan d’urgence. « Ce type d’exercice permet d’accroître la confiance et l’efficacité de chaque intervenant en cas d’urgence, de maintenir la cohésion entre chaque entité aéroportuaire et intervenant, de tester et valider les procédures, les formations et les équipements. Il permet aussi d’apporter les mesures correctives face aux lacunes observées sur terrain », explique Jean Dieudonné Randrianirinamifidimanantsoa, en charge des exercices d’urgence de Ravinala Airports.
R.Edmond.