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Sécurité maritime : Vers le renforcement de la coopération régionale

L’Agence Portuaire Maritime et fluviale travaille actuellement sur le renforcement de la coopération maritime avec la région Océan Indien et les autres partenaires économiques

 

Du 19 février au 2 mars, une formation pratique a été organisée à bord de navires dans les villes de Mascate et Sohar (Oman). Huit pays y participaient. Ces formations ont permis de renforcer les connaissances de plusieurs fonctionnaires chargés du contrôle du port par ces États. Ce contrôle des navires et des ports a été organisé conjointement avec l’Organisation maritime internationale (OMI). Celui-ci s’est concentré sur les Procédures de contrôle des navires et du port par les États, ainsi que sur les dernières versions de plusieurs instruments pertinents de l’OMI, dont la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS).

 

Des ateliers qui renforcent le rôle des Etats dans la sécurité maritime. Autre formation pour les fonctionnaires liés à la sécurité maritime, à Abidjan cette semaine. Toujours sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), ce fut cette fois un atelier national sur la sûreté portuaire et la simplification des formalités au Centre régional de formation de Djibouti (DRTC). L’atelier a mis l’accent sur les prescriptions de l’OMI relatives à la sûreté maritime et à la simplification des formalités et présente l’ensemble des cours de formation, conseils et outils proposés par l’OMI et d’autres acteurs. Avec notamment les nouveaux modules de formation portuaire élaborés conformément au thème de la Journée mondiale de la mer 2017, « Connecter navires, ports et personnes. » L’objectif a été, d’une part, d’identifier les besoins nationaux de la République de Djibouti en matière de formation et, d’autre part, de démontrer la capacité du DRTC à dispenser des formations nationales et régionales dans les domaines, entre autres, de la sécurité maritime, de la sûreté, de la simplification des formalités et de la protection du milieu marin. Cet atelier était le prolongement de celui organisé par les américains, toujours à Djibouti, le 14 février dernier. Cette fois, Madagascar y participait, par l’intermédiaire de l’APMF.

 

L’APMF, garant de la sécurité maritime de Madagascar. La sécurité maritime n’est pas une mince affaire. Surtout lorsque l’on est sur une île de l’importance de Madagascar. Ce domaine nécessite une coopération étroite avec les pays voisins et avec les partenaires économiques et stratégiques. Outre un rôle essentiel dans les échanges commerciaux, et donc dans l’économie d’un pays, la sécurité maritime renforce la souveraineté d’un pays qui peut ainsi lutter contre des fléaux déstabilisants : terrorisme, trafic, pillage des ressources, concurrence déloyale. Une sécurité maritime maîtrisée par un Etat offre une image plus forte du pays à travers le monde. A Madagascar, l’opérationnel de la sécurité maritime repose sur l’APMF.

Prolongement du ministère des Transports et de la Météorologie, l’APMF travaille sur plusieurs niveaux. Sur les urgences, les faits d’actualités liés au maritime et les intempéries, comme ces derniers jours avec le cyclone Enawo. Ou lorsqu’un navire suspect est repéré dans les eaux territoriales malgaches. Ou encore quand un touriste imprudent se noie. Mais l’APMF, c’est aussi le représentant de Madagascar auprès de l’OMI et de toutes les conventions internationales liées à la sécurité maritime (SOLAS, Code de Conduite de Djibouti…). C’est à cet organisme,dans lequel on trouve le Colonel Jean Hubert Zipa, Jean Roland Randriamaro et plusieurs experts de la sécurité maritime, que revient la lourde tâche d’adapter les outils juridiques et les infrastructures portuaires aux nombreux codes internationaux qui régissent les échanges maritimes dans le monde. Parmi lesquels l’ISPS.

 

Redonner confiance en Madagascar. Le Ministère des Transports a lancé une réforme des ports et des transports maritimes et fluviaux. Avec des objectifs comme la compétitivité, la sécurité, la sûreté et la sauvegarde de l’environnement. Outre la répartition des diverses actions en mer (pour prévenir les accidents et les noyades) et le classement des ports malgaches en plusieurs catégories (Port d’Intérêt National, Port d’Intérêt Régional…), c’est le respect des normes internationales qui est au centre de toutes les attentions. L’APMF s’est vu par exemple confié la mise en place de la norme ISPS (en français signifie « Code international pour la sûreté des navires et des Installations portuaires »), qui est entré en vigueur depuis juillet 2004 mais qui pourtant n’est pas encore présent dans les ports malgaches. Il s’agit d’un code en deux parties, fortement conseillé par tous les partenaires de la Grande Ile. Une partie impose des mesures obligatoires pour les installations portuaires et les navires, tandis que l’autre propose des mesures pour renforcer la précédente. Concrètement, l’APMF doit se charger de renforcer les outils juridiques, développer les infrastructures (notamment portuaires), être formé puis former sur l’ensemble des procédures. Et mettre en place un système de financement, basé sur les flux commerciaux.

Un système de collecte, de traitement et de vérification d’informations au préalable sur les navires, les membres d’équipage et les cargaisons, objet d’un dialogue entre les entreprises privées malgaches et les pouvoirs publics. Avec au bout du chemin une amélioration de l’image, de la souveraineté et de la place de Madagascar dans les échanges maritimes internationaux.

Recueillis par R.Edmond

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