Les cas récents d’accidents mortels sur les routes nationales et qui ont mis en émoi l’opinion publique malgache, ont suscité une multiplication des initiatives en faveur de la sécurité routière.
Prévenir les accidents afin de préserver la vie humaine. Animées d’une volonté d’apporter un changement dans une situation de laisser-aller quasi-généralisé en matière de circulation et de sécurité routière à Madagascar, des associations, entreprises, et autres structures privées, prennent de plus en plus d’initiatives visant à y remédier. En effet, les drames récents qui ont particulièrement indigné l’opinion publique et relancé le débat autour de la question, ont suscité une multiplication des initiatives privées en faveur de la sécurité routière. C’est à ce titre que ces diverses organisations entreprennent des démarches destinées à éviter les accidents de la circulation, et surtout les pertes en vies humaines.
Formations et séances d’information. Ces initiatives consistent, entre autres, à proposer des formations aux coopératives de transport et des renforcements de capacités pour les professionnels du métier de transport de voyageurs. C’est le cas, par exemple, la semaine dernière, pour une société de distribution et de commercialisation de carburants qui a organisé une journée de formation à l’intention des transporteurs. D’autres organisations interviennent dans le domaine de l’éducation. Ecoliers, collégiens et lycéens, en proposant des séances d’information et de partage autour de la sécurité routière, en essayant de transmettre aux élèves les bonnes pratiques et les attitudes à adopter afin de réduire au maximum les risques d’accident. L’alcool au volant, la vitesse excessive, le non respect des règles de sécurité ainsi que les conduites à tenir si les enfants sont témoins d’agissements d’adultes contraires à la sécurité sont entre autres les thèmes abordés dans ces séances d’information dont l’objectif est d’inculquer aux enfants, dès le plus jeune âge des comportements en faveur de la sécurité. Des initiatives qui gagneraient sans doute à être étendues vers divers autres secteurs.
Hanitra R.
