
Le gouvernement a entériné la date du 11 décembre proposée par la commission électorale pour tenir les élections sénatoriales. Les candidats peuvent déposer leur dossier à partir du 28 septembre prochain.
18 sièges sont à pourvoir pour composer la nouvelle Chambre haute. Les 12 membres seront à élire par les grands électeurs. Les 6 autres seront nommés par le président de la République. « Seuls les élus au niveau des collectivités territoriales sont appelés à voter les nouveaux sénateurs », souligne le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. En effet, les maires, conseillers municipaux et communaux constitueront le collège électoral, a affirmé Tianarivelo Razafimahefa. Les gouverneurs des régions, en revanche, ne sont pas habilités à voter, a-t-il poursuivi. L’âge minimum requis est fixé à 40 ans pour être éligible au mandat de sénateurs, membres de la Chambre haute.
Scrutin de liste. Les élections sénatoriales animeront les chaumières pour ce dernier trimestre. Des élections qui vont mettre en jeu les mandats des actuels sénateurs, dont la majorité fait partie de l’opposition. Certaines sources affirment que les opposants ne manqueront pas ce rendez-vous électoral pour être représentés à Anosikely, même si d’autres demeurent encore réticents. Durant l’actuelle législature, cette opposition a beaucoup fait parler d’elle pour se démarquer du régime en place. Quoiqu’il en soit, le coup d’envoi de la compétition sera lancé ce 28 septembre par le début du dépôt de candidature pour les challengers au poste de sénateurs, et la campagne électorale commencera le 19 novembre prochain. Les formations politiques sont appelées à soumettre au vote une liste de candidats.
OMC. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a souligné que son département contribue à l’élaboration du cadre légal des élections et la sécurisation du processus électoral en cours. Sur ce point, Tianarivelo Razafimahefa précise que « les services excentriques du ministère sont déjà prêts pour le volet sécurisation ». Les préfets de police, préfets et chefs de districts, se situent au cœur des dispositifs en place au niveau des circonscriptions administratives, afin d’assurer la sécurité du processus, en étant à la tête de l’organe mixte de conception, chargé du maintien de l’ordre public. Quant aux textes régissant ces élections, ce dernier a noté qu’ « ils sont déjà bouclés après l’adoption par le parlement de la loi 2020-012 concernant la ratification, entre autres, des ordonnances présidentielles sur le Sénat, ainsi que la publication récente des trois décrets portant sur la convocation des électeurs, la caution et la modalité des élections sénatoriales.
Recueillis par Rija R.