Les parlementaires seront donc convoqués à une session extraordinaire la semaine prochaine selon une source proche du gouvernement. Comme il a été communiqué officiellement, cette session extraordinaire se focalisera sur les lois électorales qui n’ont pas été votées lors de la dernière session ordinaire d’octobre 2017. Dans ce cadre, les regards sont tournés vers ces députés absentéistes qui désertent purement et simplement les sessions et qui, pourtant, continuent de jouir de leurs rémunérations, ainsi que des indemnités et avantages y afférents. De surcroît, il est loisible de rappeler que non seulement ils représentent le peuple – c’est leur première mission d’ailleurs – mais aussi et surtout ils sont payés par les deniers publics. Et pourtant, l’article 8 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale prévoit noir sur blanc que les absences non motivées par des excuses valables prévues par ledit règlement intérieur autorisent la Chambre Basse à prononcer la démission d’office des députés absentéistes. Reste à savoir donc si pour cette session extraordinaire, les sièges de la Chambre Basse seront bien remplis, si les lois électorales seront votées et si, pour les absentéistes, l’Assemblée nationale osera déclarer leur démission d’office.
Aina Bovel