L’épidémie de VIH/sida à mettre fin d’ici à 2030. Dans le cadre de cet objectif de développement durable (ODD) concernant le VIH/sida, celui-ci était au centre des discussions, la semaine dernière, au cours d’une réunion des Etats membres des Nations Unies qui s’est tenue à New York et à laquelle a assisté le ministre malgache de la Santé publique. L’accélération de la riposte au VIH au cours des prochaines années était, bien entendu, abordée durant cette rencontre. D’ici à 2020, l’objectif à atteindre est d’observer moins de 500 000 nouvelles infections au VIH, moins de 500 000 décès liés au sida et l’élimination de la discrimination liée au VIH. Pour Madagascar, classé parmi les pays à faible prévalence (0,3% chez la population générale) le sida demeure un problème de santé publique. Son programme de lutte privilégie la prévention, le dépistage et la prise en charge.
La stratégie mise en œuvre en matière de dépistage est le renforcement de la proposition systématique du test VIH chez les femmes enceintes, les patients tuberculeux, les patients présentant des infections sexuellement transmissibles, les malades présentant des signes évocateurs de l’infection et les groupes de population à haut risque. Quant à la prise en charge, toutes les personnes dépistées séropositives au VIH se voient proposer un traitement médical et reçoivent, parallèlement, des soutiens psycho-sociaux.
Hanitra R.