La nouvelle a été annoncée par toutes les agences de presse internationales et a provoqué l’horreur dans de nombreuses capitales. Un charnier de dizaines de cadavres a été mis à jour dans la cour de l’hôpital de Khan Younes à Gaza. La défense civile palestinienne a procédé à l’exhumation de ces civils et un de ses porte-parole parle de 200 à 300 corps déterrés. Cette découverte survient après les raids israéliens qui ont eu lieu auparavant. Tsahal a retiré ses troupes le 7 avril et ses responsables n’ont pas réagi après ces informations qui ont été diffusées partout. Ils affirment qu’une enquête va avoir lieu.
Situation bloquée dans la bande de Gaza
Ce sont les autorités palestiniennes de Gaza qui ont diffusé ces nouvelles et qui annoncent même qu’il s’agit du deuxième charnier découvert en une semaine. L’opération militaire menée par les Israéliens s’est faite sans concession. Les bombardements ont été incessants et ont détruit cette enclave de Khan Younès où il n’y a plus que ruine. Les hôpitaux n’ont pas été épargnés. Des civils recherchent leurs proches dans les décombres. Certains essaient de voir s’ils sont parmi ceux qui ont été déterrés. Les réactions de l’opinion internationale ont été sévères, mais elles font état d’une certaine impuissance devant l’attitude des dirigeants israéliens. Un journal israélien affirme que « des responsables du groupe terroriste palestinien ont découvert une fosse commune contenant 200 corps et qu’ils disent à tort qu’ils ont été enterrés par des soldats de Tsahal ». Le média reconnaît cependant que d’intenses combats ont eu lieu dans l’enceinte de l’hôpital Nasser. Il souligne que le Hamas utilise les hôpitaux comme centres de commandement. La situation semble donc bloquée pour l’instant. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, ne cache pas son inquiétude : « Il n’y a aucune perspective de cessez-le-feu. Aucun progrès n’a été enregistré dans ce sens ».
Patrice RABE
Tout entendement ne peut accepter la nouvelle forme de colonisation que l’ état hébreu cherche à instaurer à Gaza.
Aucun pays anciennement colonisé et soumis à une oppression ne peut rester les bras croisés devant une telle intention et menace.
Demain, tous les pays à faibles revenus risquent d’être dominés par les armes et la puissance financière
À nous de voir loin dès à présent sans errements.
La politique n ‘a pas de coeur. Ne vous laissez pas conter.