
La situation d’urgence dans le Sud affiche une avancée nettement positive selon le secrétaire exécutif adjoint du Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC).
« Les avancées observées sur la situation de l’urgence dans le sud devraient être maintenues. Mieux, elles seront améliorées pour un réel développement de cette partie du pays ». Ce sont là les propos du Gal Charles Rakotoarison lors de l’ouverture officielle de l’atelier pour l’assimilation du volet urgence dans la stratégie intégrée du Grand Sud. La situation connaîtrait une nette amélioration dans la partie sud du pays. « Par rapport aux années 2016 et 2017, la situation du sud a connu une considérable amélioration. Le nombre de populations qualifiées de vulnérables et ayant un besoin impératif d’aide d’urgence a connu une régression » a expliqué le Gal Charles Rakotoarison. Avant de noter que « le BNGRC a identifié quelques poches qui ont besoin d’être secourues dans les plus brefs délais pour ne pas envenimer les choses ». Par ailleurs, une partie du Grand Sud, notamment la partie agricole telle que la région Atsimo Andrefana, devrait s’en remettre au bon vouloir de la météo pour être fixée sur le besoin ou non d’aide d’urgence. Comme l’a fait savoir le SEA du BNGRC, « si le climat est clément et que la pluie est au rendez-vous, la région d’Atsimo Andrefana n’aura pas besoin d’aide d’urgence. La distribution de semences suffirait à venir en aide à la population ».
Éparpillés. Les acteurs œuvrant dans le développement du Grand Sud aviseraient chacun de leur côté. « Il y a un manque de coordination et de concertation dans toutes les actions menées pour le développement du sud » a souligné le Gal Charles Rakotoarison. « Les efforts menés sont toutefois palpables et il ne faut en aucun cas les perdre » a-t-on fait savoir durant l’ouverture officielle de l’atelier à l’hôtel Le Panorama, hier. Une meilleure coordination devrait permettre d’arranger les choses. Le Gal Charles Rakotoarison quant à lui a appuyé l’idée de coordination en affirmant que « le développement est à long terme et la continuité des efforts menés par les acteurs ainsi que la coordination des actions pour de meilleurs résultats en sont les clés de voûte ». Les résolutions de l’atelier devraient être compilées dans la stratégie intégrée du Grand Sud. Une stratégie qui devrait permettre d’apporter le développement dans cette partie du pays. Pour l’heure, l’on ne connaît le sud du pays que pour le « kere », la sécheresse et les « dahalo ». La stratégie pourra-t-elle changer la donne ? Le temps nous le dira sûrement.
José Belalahy