La gendarmerie d’Antananarivo est actuellement à la recherche active de six individus, dont quatre femmes et deux hommes, tous accusés de faux et d’usage de faux. Les autorités ont émis des avis de recherche dans l’espoir de localiser et d’appréhender ces suspects, tandis que la Section de Recherche Criminelle de la gendarmerie a pris en charge l’affaire.
Ces individus, résidant principalement à Antananarivo, notamment à Ampandrana, Besarety, Fiadanana, Ampitatafika, semblent avoir quitté leurs adresses enregistrées, rendant leur localisation difficile pour les forces de l’ordre.
Il est frappant de constater que les femmes sont majoritaires parmi les personnes recherchées pour des cas de faux et usage de faux. Cette tendance soulève la question de savoir si les femmes sont plus efficaces dans ce type d’acte criminel. Selon les explications des forces de l’ordre, ces délits sont souvent liés au chômage et à la pauvreté, où les circonstances difficiles poussent certaines personnes à recourir à des actes d’escroquerie.
Ces affaires de faux et usage de faux sont généralement associées à des actes répétitifs, impliquant fréquemment des accusations d’escroquerie et d’abus de confiance. De nombreuses plaintes ont été déposées contre ces individus, décrivant les conséquences préjudiciables de leurs agissements sur les victimes.
Les forces de l’ordre appellent à la collaboration du public pour fournir des informations cruciales dans le cadre de cette enquête. Les dénonciateurs sont encouragés à garder l’information confidentielle, renforçant ainsi le caractère discret de ces collaborations.
Cette situation souligne l’importance de résoudre les problèmes sous-jacents tels que le chômage et la pauvreté, tout en renforçant les mécanismes de prévention et de répression des crimes économiques.
Yv Sam