- Publicité SW45 -
dimanche, avril 28, 2024
AccueilPolitiqueSoamahamanina : Les hommes d’église réclament la libération des leaders incarcérés à...

Soamahamanina : Les hommes d’église réclament la libération des leaders incarcérés à Antanimora

Les dirigeants religieux sont solidaires avec la population de Soamahamanina qui revendique la libération des manifestants incarcérés à Antanimora.
Les dirigeants religieux sont solidaires avec la population de Soamahamanina qui revendique la libération des manifestants incarcérés à Antanimora.

Après les habitants, les journalistes et les politiciens, c’est au tour des hommes d’églises de monter au créneau pour interpeller l’Etat.

Nouveau rebondissement sur l’affaire Soamahamanina. Malgré la déclaration de la société chinoise Jiuxing Mines sur la suspension de l’exploitation, qui a également déploré l’incompréhension de la population locale, la situation reste confuse sur place. Les chinois ont-ils définitivement quitté les lieux ? Hier, des dirigeants religieux, des élus (députés et maires) et des « raiamandreny » se sont rassemblés à l’église FJKM de Tsaramandroso, commune rurale de Soamahamanina. A l’issue d’un culte officié par le pasteur FJKM et le curé locaux, une déclaration commune a été signée et distribuée à la presse. Dans cette déclaration, ces dirigeants religieux, ces élus et ces notables expriment leur vif souhait quant au rétablissement d’une paix durable à Soamahamanina. Ils déplorent le fait que l’exploitation aurifère en question a compromis le « Fihavanana » dans leur société. Ils réclament la libération immédiate et sans conditions des cinq personnes arrêtées et incarcérées à Antanimora suite aux manifestations organisées à Soamahamanina. « Ils ne sont pas des criminels. Ils n’ont fait que défendre leur patrie. », ont martelé les signataires de la déclaration commune. Ces derniers ont rappelé que l’arrêt définitif de l’exploitation de Soamahamanina est la seule solution pour rétablir définitivement l’ordre sur place.

Silence. On s’interroge sur le silence de l’Etat, en particulier du ministère des Mines, suite à la décision de la société Jiuxing Mines de quitter Soamahamanina et de retirer ses engins des sites d’exploitations. Plus ce silence se prolonge, plus on est tenté de penser à une suspension momentanée de l’exploitation. Jeudi dernier, lors de la descente à Soamahamanina des journalistes membres du MLE (Mouvement pour la Liberté d’Expression), on a constaté que les engins de la société exploitante n’étaient plus sur place. Par contre, des tentes restent implantées sur les sites d’exploitation. Chose qui a poussé le MLE à se poser des questions sur la situation réelle à Soamahamanina. A rappeler que trois affrontements violents et sanglants entre les forces de l’ordre et les habitants qui s’opposent à l’exploitation aurifère de la société Jiuxing Mines se sont produits depuis l’installation  de cette dernière à Soamahamanina. Ces affrontements se sont soldés par l’arrestation de cinq manifestants qui sont actuellement placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Pour bon nombre d’observateurs, l’Etat doit clarifier la situation. Est-ce l’arrêt définitif ou simplement la suspension de l’exploitation controversée ?

R.Eugène

- Publicité Google Ads -
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici