
Un acte de profanation a secoué la commune rurale de Manompana, district de Soanierana-Ivongo. Dans la nuit du jeudi dernier, entre 22 heures et minuit, plusieurs tombeaux situés à Sahabevava ont été saccagés par des malfaiteurs, provoquant l’indignation des habitants. Vers 6h30 du matin vendredi, le chef fokontany de Manompana a informé téléphoniquement la brigade de la Gendarmerie nationale de Soanierana-Ivongo du crime en cours. Selon les premiers témoignages, un habitant vivant à proximité du site a entendu des aboiements inhabituels de chiens et, en inspectant les environs, a surpris plusieurs individus en train de vandaliser les tombeaux. Sans tarder, il a alerté les fokonolona ainsi que les propriétaires des tombeaux concernés. Grâce à leur mobilisation rapide, trois malfaiteurs ont été appréhendés sur place, en possession d’une somme de 350 000 Ariary qu’ils venaient de voler dans les tombes profanées. Dès réception de l’alerte, deux éléments de la brigade de Soanierana-Ivongo se sont rendus sur place aux côtés du chef fokontany. Arrivés aux alentours de 8h30, ils ont découvert que 12 tombes individuelles et sept tombeaux familiaux avaient été saccagés. Toutefois, aucune disparition d’ossements n’a été signalée. Les premiers interrogatoires des malfaiteurs révèlent que leur objectif principal était le vol d’objets de valeur, notamment des bijoux et de l’argent déposés dans les tombeaux par les familles des défunts. La somme de 350 000 Ariary retrouvée sur eux provient de ces pillages.
Des rituels effectués
Face à la gravité de l’acte, les tangalamena de la localité ont procédé à un rituel pour apaiser les esprits et restaurer l’ordre spirituel après la profanation. Les autorités administratives et judiciaires ont été immédiatement saisies de l’affaire. La brigade de la Gendarmerie nationale de Soanierana-Ivongo poursuit son enquête pour identifier d’éventuels complices et déterminer si d’autres tombeaux ont été pillés. Ce crime a profondément choqué la communauté locale, attachée au respect des traditions et du culte des ancêtres. Cet acte de profanation met en lumière la nécessité de renforcer la vigilance et la protection des sites funéraires face aux tentatives de vol et de vandalisme.
Yv Sam
Commenter :fa le vola io v zani nampiarahana anle olona maty?Mety olona akaiky sy mahafantatra iany zao no nanao anzao fanimbazimbana fasana zao,mahagaga wa fa tsika iany no manao anzao.