
Suite à ce qui est arrivé au vice-président national du Kmf/Cnoe-Education des citoyens, Herman Rakotomalala, survenu à Toliara, « nous, société civile, tenons à remercier tous ceux, individus et organisations qui ont fait preuve de solidarité pendant cette période. Aujourd’hui, il a été libéré et les charges contre lui ont été levées, cela signifie que c’est la victoire de la solidarité manifestée. Face à cet incident et à d’autres incidents similaires, la société civile constate que le droit fondamental des citoyens de s’exprimer est totalement violé. La Constitution de la quatrième République dans son article 10 et la déclaration universelle des droits de l’homme, dans son article 19, donnent cependant droit à tout citoyen de s’exprimer librement.
Abus de pouvoir. A cet effet, la société civile lance un appel aux autorités de mettre fin aux abus de pouvoir à tous les niveaux, en particulier dans le domaine de l’application des lois. Mettre fin aux harcèlements des citoyens qui expriment leurs opinions tout en respectant les lois en vigueur. Mettre fin à la fermeture des plateformes où les citoyens peuvent s’exprimer librement dans le plein respect des lois en vigueur telles que les pages sur les réseaux sociaux. C’est une plateforme qui permet aux citoyens de s’exprimer sans avoir à descendre dans la rue. Faut-il rappeler que l’arrestation du vice-président du Kmf-Cnoe est due à une publication sur la page « JTM » qu’il cogère sur les réseaux sociaux. Les organisations de la société civile signataires de cette déclaration sont composées notamment de CEDII, KMF/CNOE-Education des Citoyens, Liberty 32, Mouvement ROHY, MSIS-Tatao, Observatoire de la Jeunesse, ONG HITSY, PFNOSCM et de Transparency International- Initiative Madagascar.
Recueillis par Dominique R.