
« Société civile déterminée, société civile responsable ». C’est le slogan du « Firaisamonim-pirenena » qui sera dorénavant régi par la charte commune validée hier à Antaninarenina. En effet, suite aux différends qui ont animé la société civile ayant engendré 2 ailes diamétralement opposés, la solution a finalement jailli même si l’ombre du désaccord plane.
Apolitique. Une société civile, pour être à même d’accomplir ses missions, doit être apolitique. Justement, l’élaboration de cette charte sous l’égide du mouvement Rohy vise à redéfinir « ce qu’il faut faire et ne pas faire ». Car la recherche de l’intérêt personnel, la conquête du pouvoir, la corruption sous toutes ses formes, et le favoritisme sont entre autres les pêchés mortels de la société civile mais qui, pourtant, sont remis en cause pour diverses raisons suivant chaque circonstance. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle Rohy a boycotté la charte rédigée par le ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions (MCRI).
Proximité. Suivant toutes les étapes de collecte de propositions et de recommandations émanant de chaque province, la charte du mouvement Rohy se base notamment sur le « Fokonolona » et le « Raiamandreny ». En outre, elle renferme les visions pour la société civile et pour le pays. La bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la mise en place d’une décentralisation effective, l’éducation citoyenne, le respect des droits humains figurent parmi les points saillants de ces visions. Mais il n’y a pas que ces dernières, compte tenu du fait qu’il s’agit d’une charte, les règles qui régissent la société civile y sont prévues. Il en est de même pour la réalisation à bon escient de ses missions telles que définies dans la charte en l’occurrence la suprématie de l’intérêt de la nation, le rôle de contre-pouvoir, la participation à l’éducation citoyenne et à l’éducation. Reste à savoir si l’autre aile validera ce « Dina ».
Aina Bovel