Les organisateurs ont probablement rectifié leur tir face à certaines anomalies qui se sont produites au CCI-Ivato et au village de la Francophonie. Des choses qui arrivent mais qu’il faudrait savoir pourtant gérer même si le temps ne joue pas toujours en faveur des intéréssés.
Est-ce dû à la va-vite ou à une mauvaise organisation, toujours est-il que la première journée du XVIe Sommet de la Francophonie a connu ses premiers couacs. Pour la journée d’hier au Centre de Conférences internationales d’Ivato (CCI-Ivato), les journalistes ont été confrontés à des problèmes de connexion. Ils ont dû ainsi se contenter de contempler l’écran de leur ordinateur ou d’échanger des nouvelles avec leurs voisins. D’ailleurs, ils n’ont pas pu accéder à la salle de conférence proprement dite. Des dispositions qui relèvent notamment de l’organisation de ce Sommet. Faut-il souligner au passage que des retransmissions en direct au centre de presse sont prévues pour les professionnels des médias. N’empêche que ces derniers voudraient bien être en contact avec la réalité pour pouvoir apporter leur vision ou leur impression, c’est selon.
Moment privilégié. Le village de la Francophonie n’a pas aussi échappé à la règle. En effet, le site a fait l’objet de fréquentes coupures de courant, comunnément appelé délestage, hier. Des coupures qui ont eu effectivement des impacts sur les animations culturelles et artistiques dans cet endroit avec notamment des projections de films documentaires, des spectacles et des concerts. Notons que la mise en place de cet espace constitue un moment privilégié d’échanges, de partage et de liesse pour des communautés venant d’horizons variés mais partageant une même langue. Avec de telles imperfections, on est vraiment dans un village.
Dominique R.